Le jeudi 06 février 2014, M. Ousmane M. Maïga chef BMI /Douane de Bougouni s’est confié à notre rédaction journal « Le Relais » afin d’informer le public sur l’arrestation de deux trafiquants de stupéfiants.
En fait, le premier cas remonte au 18 janvier 2014. M. Dieudonné Ganentiero, un jeune âgé de 34 ans de nationalité Burkinabé a été arrêté avec 5,200 kilogrammes de chanvre indien.
Et la seconde arrestation a eu lieu le 30 janvier 2014. Cette fois, c’est t un jeune malien du nom d’Amadou Koné, âgé de 29 ans qui a été arrêté en possession de 32 briques qui pèsent 64 kilogrammes. Ce dernier serait à son deuxième voyage quand il fut arrêté par la douane de Bougouni.
Les deux saisies font 69,200 kilogrammes de chanvre indien, soit une valeur marchande de 80 millions de francs CFA.
Selon le chef BMI, M. Ousmane Maïga, le mode opératoire est le même dans les deux cas :
Le moyen de transport emprunté est le car des passagers en provenance de l’étranger ou de Sikasso à destination de Bamako puis le Sénégal.
Avec le nombre élevé des passagers, les trafiquants de drogue se soustraient ou parviennent à dissimuler leurs stupéfiants.
Par rapport à la dissimulation, ils ont tous deux opté pour les sacs de type écolier et parfois des sacs pouvant contenir des ordinateurs portables
Le conditionnement est le même, paquetage de produits dans les sacs.
La différence entre les deux personnes arrêtées est que M. Dieudonné est venu directement de Bobodioulasso à destination du Sénégal en passant par Bougouni et Bamako ; par contre, M. Amadou Koné venant de Sikasso vers Bamako a observé des temps d’arrêt pour changer de véhicule afin de brouiller la piste.
C’est au niveau du village de Bafaga qu’il emprunta un second car et à 4 heures du matin. Malgré toutes ces stratégies, il n’a pas échappé à la vigilance des douaniers, il fut arrêté au poste de contrôle PK à l’entrée de la ville de Bougouni.
Ces opérations ont été l’occasion pour le chef BMI de Bougouni de faire un appel à la bonne compréhension des usagers des routes. Selon lui, parfois le contrôle peut causer des désagréments, mais c’est toujours pour lutter contre les personnes qui sont en conflit avec la loi.
Envoyé spécial
Drissa Coulibaly