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Mali: la Commission vérité-justice-réconciliation prend forme
Publié le mercredi 12 mars 2014  |  RFI


© aBamako.com par mouhamar
Conférence de presse du Ministre de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord
Bamako, le 11 février 2014 (cité administrative). suite aux événements tragiques du jeudi 6 février 2014 dans la localité de Djébook dans la région de Gao, le Ministre de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord, M.Cheick Oumar Diarrah a donné une conférence de presse, ce soir au sein de son département.


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Les députés maliens vont dans les prochains jours être appelés à se prononcer sur la création d'une Commission vérité justice et réconciliation qui devra faire la lumière sur les atrocités commises lors des conflits armés passés depuis les années 60.

Les autorités maliennes doivent éviter le syndrome de la coquille vide : une commission de réconciliation qui ne servirait à rien. Dès son élection le président Ibrahim Boubacar Keïta a promis une commission ambitieuse qui s'intéressera aux atrocités commises ces cinquante dernières années. Elle sera composée de 15 membres et de 7 groupes de travail et aura un mandat de trois ans.

→ à (re)lire : Un atelier pour aider la Commission dialogue et réconciliation

Mais après l'expérience malheureuse de la Commission de réconciliation installée durant la dernière transition, les Maliens sont devenus méfiants et attendent des assurances d'indépendance et de crédibilité. La société civile malienne s'inquiète de voir par exemple cette commission rattachée au ministère de la Réconciliation et certains députés de l'opposition n'ont pas manqué de faire remonter toutes ces insuffisances.

« Notre souci, c’est l’indépendance de la commission, la qualité des commissaires qui vont la composer, assure maître Alkaïdi Touré, membre de la commission des Lois. Il faudrait que toutes les sensibilités soient entendues, que toutes les sensibilités se retrouvent dans cette commission pour qu’elle puisse donner des résultats satisfaisants, et nous ne le demandons, pas nous l’exigeons.»

L’organisation Human Rights Watch suit avec attention la mise en place de cette Commission vérité justice et réconciliation. « Il ne faut pas s’arrêter seulement à interroger les victimes, explique Jean-Marie Fardeau, directeur du bureau français de HRW. Il faut également que la commission ait la capacité à réfléchir sur les causes des crises que le Mali a traversées au cours des dernières années. Les questions de mauvaise gouvernance, les problèmes de corruption sont à analyser pour que sa légitimité soit maximale et qu’elle puisse faire un travail qui soit reconnu et respecté par tous. »

Les autorités maliennes ont promis de tenir compte de ces observations.
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