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Le Républicain N° 4814 du 11/3/2014

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Dramane Dembélé, candidat malheureux à l’élection Présidentielle de 2013 : « Mon appel à voter IBK a été pris à la majorité lors d’une réunion du comité exécutif »
Publié le jeudi 13 mars 2014  |  Le Républicain




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Candidat malheureux à la présidentielle de 2013 et à l’élection législative de novembre 2013, Dramane Dembélé vient de rompre le silence qu’il s’était imposé. Dans une interview parue chez notre confrère « Les Echos », il assène ses vérités de façon crue.

Face aux questions précises du journaliste, Dramane Dembélé s’est efforcé pour donner des réponses aussi précises que possibles. Lorsque le journaliste lui a rappelé que son appel à voter IBK n’a pas été apprécié par les caciques du parti Adema et le FDR en son temps qui avaient crié à la trahison, Dramane Dembélé a réagi avec énergie. « La personne trahie, c’est moi », a-t-il déclaré de façon sèche. Avant d’ajouter que « les candidats de la plate-forme FDR qui avaient un poids supposé se sont nourris de l’électorat du parti ». Mais, Dramane Dembélé est convaincu que les soit disant caciques « excellent dans la duplicité ». Selon lui, « à midi, ils sont avec le candidat du parti, à minuit, ils sont ailleurs dans les tranchées ».

Et pour convaincre les plus sceptiques, il veut avoir une explication au fait que dans une circonscription comme Bamako ou le parti avait 5 sur 6 mairies, en plus de la mairie du District, et a été incapable d’avoir plus de 2% des suffrages. Face à tout cela, Dramane Dembélé est convaincu que sa « désignation comme porte-étendard est resté en travers de la gorge de certains ». Mais, il est outré par le fait que ces derniers n’ont jamais eu « la lecture de la faillite de leur leadership politique ». Avant de révéler : « Mon appel à voter a été pris à la majorité lors d’une réunion du comité exécutif. Moi, en tant que candidat, je n’ai fait que porter la parole ». Le candidat malheureux de l’ADEMA à l’élection présidentielle de 2013 pense que « certains esprits malins voulaient garder la main pour faire croire que ce sont eux les artisans de cette orientation ».

Par ailleurs, Dramane Dembélé s’est prononcé sur le supposé malaise entre IBK et ses alliés du second tour à la présidentielle. Selon lui, « il y a des milieux au Mali qui ne s’alimentent que de rapports supposés conflictuels entre les personnes. Toute leur vie, c’est de chercher à inventer et à créer dans l’imagerie collective des malaises entre les personnalités. Cela est leur business ». Et, pour clore la question, il dit à qui veut l’entendre : « Mon choix entre deux tours, si c’était à reprendre, je n’hésiterai pas ». Quant aux rumeurs de froid entre lui et le Président Dioncounda Traoré, il s’est voulu on ne peut plus clair.

« Il n’y a pas et il ne saurait y avoir d’animosité entre moi et le Président Dioncounda Traoré. Mes relations avec le Professeur Dioncounda Traoré sont celles d’un père-fils et du professeur-étudiant », a-t-il indiqué. Lorsqu’il s’est agi de donner des conseils a IBK, Dramane Dembélé a rappelé qu’ « au Mali, la diversité socioculturelle se traduit par de grandes différences en termes d’attentes et la segmentation des politiques et la personnalisation des débats asphyxient le climat social ». Mais, qu’à cela ne tienne, il a estimé qu’ « il sait qu’il y a toujours une place à l’amélioration à travers une écoute de qualité du peuple. Je suggère au président IBK d’intérioriser davantage la perception sociale ».
Assane Koné

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