Les femmes constituent 50,4% de la population du Mali. Malgré leur nombre, elles sont sous-représentées dans les postes de responsabilité. Dans le micro trottoir ci-dessous, des citoyens se prononcent sur les raisons de la sous-représentée des femmes dans les postes de responsabilités.
Mme Bolly, Samadiè Coulibaly (élu communale) :
« Il y a beaucoup d’handicaps sur la représentativité des femmes dans la prise de décision. C’est la pauvreté qui a fait que les femmes sont sous-représentées dans les postes nominatifs et électifs. Au moment d’élaboration des listes électorales, on demande aux femmes d’amener cinq ou sept millions pour qu’elles soient à la tête des listes. Il y’a combien de femme à l’Assemblée ? Seulement quatre femmes au gouvernement. Alors qu’au moment des élections présidentielles se sont les femmes qui ont sorti massivement pour prendre le président de la république. Mais je crois qu’il y a oublié les femmes. C’est la bonne volonté du président qui peut faire que femmes soient représentatifs aux différentes postes ».
Sidibé Astou Thiam (Directrice des ressources humaines de l’énergie du Mali) :
« Les postes nominatifs du Mali sont politisés. Quand tu n’entre pas dans un parti politique, tu ne peux jamais prétendre à un poste ministériel. Tout le monde c’est ce que c’est que la politique au Mali. Les gents n’a veulent plus.
Les maliens sont dégoutés. Il faut les femmes dans les différents postes tout ce les hommes peuvent faire les femmes peuvent aujourd’hui. Mais il faut réfléchir, comment amené les femmes. Parce qu’il y a beaucoup qui sont dégouté des mensonges. Il y a beaucoup qui on peur des calomnies sur le terrain politique. Es ce qu’ici au Mali on regarde les compétences des femmes. Il y a des femmes compétentes au Mali. Il faut aller voire dans les entreprises qui est qui on le sait dans l’administration et faire appelé à ses femmes compétentes, les déniché et les amené à se mettre débout. Mais si tu ne fait pas la politique, tu n’es pas un poste nominatif ou électif. Mais la politique. Ou alors qu’on change la fassions de faire la politique dans ce pays. Qu’on apprenne à dire la vérité quant on fait de la politique.
On pense que s’il faut faire la politique, il faut salir ton adversaire ou il faut le réduire au néant par tous les moyens, ce n’est pas ça. Une mère de famille qui se souci de son nom va te dire que je ne mettre pas sur le terrain politique. Parce que j’ai peur des calomnie, des méchancetés, de la jalousie des gents et le Mali c’est devenu que ça maintenant. Il faut changer la mentalité des maliens par rapport à la politique, par rapport aux nominations. Même les nominations tu a beau d’être compétente comme femme si tu n’es pas la femme d’un haut placé tu n’a pas droit à un poste nominatif. Si tu n’es pas issu à un parti politique, tu n’es pas droit à un poste de responsabilité ».
Camara Fatoumata Mariko (ancienne directrice d’école) :
« La sous représentativité des femmes dans les postes nominatifs et électifs est du seulement à égoïsme. Les femmes ne se soutiennent pas. Il y a de la jalousie entre les femmes ce qui a créé cette situation. S’il y’avait l’entente et la solidarité entre les femmes vraiment rien ne doit empêcher la représentation massive des femmes dans différents postes de responsabilité. Ce n’est pas parce que qu’elles ne sont pas instruites. Il y’a des femmes instruites et compétentes au Mali. Mais il faut que leur candidature soit soutenue par les autres femmes. Les femmes préfèrent soutenir les hommes que leur homologue femme. La nomination au sein du gouvernement est du aux différents partis politiques. C’est les partis politiques qui choisi la personne qui les représentes au sein du gouvernement. Si tu n’appartiens pas à un parti politique. Tu ne pourras jamais entré dans le gouvernement. Tout ça une du à la solidarité. Si les femmes du parti se soutiennent forcement elles prennent devant ».
Wadidie Salimata Dagnoko (présidente des femmes de l’URD) :
« Les femmes sont sous représentées dans les postes de responsabilité car elles ne sont pas solidaire et cohérant entre elles. Il y a un déficit des pesanteurs socio culturelles. Les femmes se mettre toujours de cote parce que nous nous sous estimons, et celle qui ont le courage de se présenter ne bénéficie pas aussi de la solidarité des autres femmes. Cela doit cesser maintenant, il faut que les femmes se mettre ensemble pour la protection des droits des femmes. Il y a le non perception par les partis politiques de la promotion des femmes comme une priorité (les conditions d’organisation et de déroulement des scrutins, le refus d’un bon positionnement des femmes sur les listes électorales).
Le faible engagement de l’Etat et des partis politiques en faveur du quota pour les postes nominatifs et électifs. Les femmes doivent apprendre à ouvrir les yeux à se soutenir et se mobiliser pour soutenir les candidatures féminines. Elles doivent se mobiliser pour voter surtout pour les élections législatives. La mobilisation doit se faire autour des candidatures féminines par rapport aux listes sur les quelles figurent les femmes. Il est temps que les femmes comprennent que le développement du pays ne peut pas faire sans nous ».