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Mali: Vers une commission vérité et réconciliation
Publié le vendredi 14 mars 2014  |  lanouvelleexpression.info


© aBamako.com par Dia
Réconciliation Nationale: Cérémonie d`Ouverture des Assises Nationales sur le Nord
Bamako, du 1er au 02 Novembre 2013. Dans le cadre de Faire connaître et de partager les préoccupations et les attentes du peuple malien sur la voie de la recherche d`une paix durable, juste et inclusive à travers le pays; SEM. Ibrahima Boubacar Keita, Président de la République du Mali a initié les « Assises Nationales sur le Nord ». Il a présidé leur ouverture ce matin au CICB, sous l`égide du Ministère de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord, M. Cheick Oumar DIARRAH . Photo: SEM. Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali


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Les députés maliens envisagent de se prononcer sur la création d'une Commission vérité justice et réconciliation. Pour faire la lumière sur les atrocités commises lors des conflits armés au pays depuis les années 1960.

Dès son élection le président Ibrahim Boubacar Keïta avait promis de mettre sur pied une commission qui s'intéressera aux atrocités commises les cinquante dernières années. Une commission qui sera composée de 15 membres et de 7 groupes de travail. Avec un mandat de trois ans. La société civile malienne s'inquiète de voir cette commission rattachée au ministère de la Réconciliation. Certains députés de l'opposition ont des appréhensions : «Notre souci, c’est l’indépendance de la commission, la qualité des commissaires qui vont la composer», a indiqué Me Alkaïdi Touré, membre de la commission des Lois à l’Assemblée nationale malienne. Selon lui : «Il faudrait que toutes les sensibilités soient entendues, que toutes les sensibilités se retrouvent dans cette commission pour qu’elle puisse donner des résultats satisfaisants, et nous ne le demandons, pas nous l’exigeons.»

Réconcilier les cœurs et les esprits

L’organisation Human Rights Watch est attentive sur ce projet de mise en place d’une Commission vérité justice et réconciliation : «Il ne faut pas s’arrêter seulement à interroger les victimes. Il faut également que la commission ait la capacité à réfléchir sur les causes des crises que le Mali a traversées au cours des dernières années. Les questions de mauvaise gouvernance, les problèmes de corruption sont à analyser pour que sa légitimité soit maximale et qu’elle puisse faire un travail qui soit reconnu et respecté par tous», a déclaré le directeur du bureau français de Hrw Jean-Marie Fardeau». Lors de son discours d’investiture à Bamako le 4 septembre 2013, le président Ibrahim Boubacar Keita avait promis à son peuple que la réconciliation sera un des chantiers prioritaires : «Je veux réconcilier les cœurs et les esprits, rétablir une vraie fraternité entre nous afin que chacun, dans sa différence, puisse jouer harmonieusement sa partition dans la symphonie nationale».

Le Président Ibrahim Boubacar Keita avait aussi exprimé sa volonté de «rassembler toutes les composantes et toutes les générations de la société malienne, mobiliser les talents, et les efforts en vue de l’avènement d’une société nouvelle basée sur l’excellence». Il avait même été ferme et précis en annonçant que «Dès demain, nous enclencherons les actions appropriées pour forger des solutions robustes en vue d’une paix durable afin que nous sortions définitivement de la répétition cyclique des crises dans le nord du pays». Il avait souligné que « La nation et le Mali avant tout» et promis de redonner confiance aux Maliens : « J’œuvrerai pour que les Maliens retrouvent foi en l’avenir. Rien de grand ne peut réussir ni se faire sans sacrifices. Il faut accepter de tendre la main à l’autre, afin de bâtir ensemble un Mali nouveau », avait ajouté le président Ibrahim Boubacar Keita.

Exigences légitimes du peuple

Dans sa première déclaration publique après l’annonce de sa victoire à l’élection présidentielle, Ibrahim Boubacar Keita avait déclaré ce qui suit : « Je serai le président de la réconciliation nationale. La réconciliation nationale est nécessaire pour faire face aux exigences légitimes de notre peuple», avait-il affirmé devant la presse à Bamako. Ibrahim Boubacar Keïta avait dit : «Mon premier devoir dès le 4 septembre (jour de son investiture, ndlr) sera dévoué au rassemblement de tous les Maliens et de toutes les Maliennes sans exclusive aucune, autour des idéaux de paix et de tolérance.

Nous ferons une démocratie apaisée», avait-il ajouté. Ibrahim Boubacar Keïta avait affirmé que parmi ses objectifs figurent «la reconstruction d'un État de droit, le redressement de l'armée, de l'école, la lutte contre la corruption et le développement économique et social. C'est une nouvelle ère qui s'ouvre, pleines de promesses et de défis pour un Mali nouveau», avait-il conclu.

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