« Le vrai patriote s’inquiète, non du poste qu’il doit occuper dans la Patrie, mais du rang que la Patrie doit atteindre parmi les Nations », dixit Modibo SIDIBE, lors du premier congrès des FARE-AN KA WULI. #aBamako

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« Le vrai patriote s’inquiète, non du poste qu’il doit occuper dans la Patrie, mais du rang que la Patrie doit atteindre parmi les Nations », dixit Modibo SIDIBE, lors du premier congrès des FARE-AN KA WULI.

Publié le lundi 17 mars 2014 | aBamako.com

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Le Parti des Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE AN KA WULI) a tenu son 1er congrès ordinaire, les 15 et 16 mars dernier au Palais de la Culture de Bamako. Les travaux étaient placés sous la présidence du mentor dudit parti, l’ancien premier ministre, Modibo Sidibé, qui est porté à sa tête (parti) pour les quatre prochaines années. Ces jours furent historiques pour Modibo SIDIBE, vue une étape décisive qu’ils marquent dans le processus de consolidation et d’expansion du jeune parti qui est FARE AN KA WULI.

A l’entame de son allocution, Monsieur SIDIBE a remercié et salué sans réserve, le peuple de France d’être venu en aide au Mali, et également les frères des pays de la CEDEAO et du Tchad qui se sont engagés aux côtés des Forces armées maliennes pour stopper l’aventure intégriste qui menaçait l’identité et l’existence du pays en tant que Nation libre. « Le Mali n’oubliera jamais », a- t-il dit

Selon, lui, aujourd’hui, le peuple malien attend que l’Etat affirme son autorité, qu’il prenne ses responsabilités, et d’abord ses responsabilités en matière de sécurité et de défense du territoire. Ceci réclame le respect des lois, une justice égale pour tous et souhaite que le pays connaisse la stabilité, que l’action des autorités publiques soit transparente et contrôlable. Pour lui, ce peuple veut un Mali et des Maliens dignes, respectueux du « danbe », ce sens de l’honneur qui est un des fondements de la culture malien.

Aujourd’hui, des défis étant clairement identifiés, il reste à mobiliser les énergies. Au nombre de ces défis, il faut signaler la restauration de l’Etat, un Etat fort qui s’appuie sur une administration compétente servie par des cadres ayant recouvré toute leur dignité d’agents publics au service de l’idéal républicain.

Pour Modibo SIDIBE, cela ne doivent être soumis à aucune « pression politique », encore moins leur carrière qui ne doit obéir qu’à des règles et des principes préétablis dont le mérite. A son avis, il faut que chacun change sa perception de l’Etat, qui ne doit plus, qui ne sera plus ni le monopole d’un clan, ni l’affaire d’un seul homme.

En effet, cette conception de l’Etat veut que l’Etat soit au service de la Nation, comme la Nation l’est au service du citoyen. Pour ce faire, il a affirmé que « le vrai patriote s’inquiète, non du poste qu’il doit occuper dans la Patrie, mais du rang que la Patrie doit atteindre parmi les Nations ».

Durant deux jours (les 15 et 16 mars 2014), ce premier CONGRES fut un temps fort, pour que les textes et la pratique du parti soient imprégnés de sa volonté de changement et d’innovation.

Ibrahima Mouhamar Dia

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