Le Comité d’Orientation du Centre de Conservation, de Multiplication et de diffusion du Bétail Buminant Endémique de Madina Diassa (CCMD/BRE) s’est réuni, sous la présidence du chef de cabinet, Dr Mody Kanouté, pour sa première session, jeudi denier dans la salle de réunion du DFM du ministère délégué en charge de l’élevage.
Le but de la session était l’examen du procès verbal de la 2ème session de l’ONDY ; le point d’exécution des recommandations de la 2ème session de l’ONDY ; le rapport technique et financier 2013 et l’avant projet du programme d’exécution technique et financière 2014.
Créer le 09 juillet 2013, par la loi N°2013-027, le centre de conservation, de multiplication et de diffusion du bétail ruminant endémique de Madina Diassa, est chargé de : réaliser l’inventaire et la caractérisation du Bétail Ruminant Endémique (BRE) ; mettre en œuvre les schémas de sélection validés par le comité technique de coordination en ce qui concerne le Bétail Ruminant Endémique ; diffuser les résultats des améliorations génétiques en ce qui concerne le Bétail Ruminant Endémique ; mener des activités de promotion du Bétail Ruminant Endémique ; renforcer les capacités des associations et coopératives en charge du développement des ruminants endémiques.
Créé pour la mise en œuvre du programme de conservation de la race bovine N’Dama, le CCMD/BRE servira dans le cadre de l’exécution du volet Mali du projet sous régional de gestion durable du bétail ruminant endémique (Progebe), de centre de sélection et de multiplication de la race bovine N’Dama, ovine Djalloké et caprine Chèvre naine du sud à l’instar du centre de Kolda au Sénégal du CRZ de Banjul en Gambie et des centre de Boké et de Famoîla en guinée.
Le but du centre est donc porter l’effectif de 206 têtes de N’Dama actuellement à 400 têtes au cours de l’année.
Ce qui cadre bien, selon le chef de cabinet du ministère délégué auprès du département du développement rural, chargé de l’élevage, de la pêche et de la sécurité alimentaire, Dr Mody Kanouté, avec la politique nationale de l’élevage dont l’objectif global est le développement du sous-secteur de l’élevage dans une perspective de croissance économique durable et la réduction de la pauvreté.
Daouda T. Konaté
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3ème Assemblée du GPAC : Assainir le secteur de la Communication au Mali !
Le Groupement Professionnel des Agences de Communication (GPAC) a tenu sa 3ème assemblée générale ordinaire le 13 mars dernier au Conseil National du Patronat du Mali. C’était sous la présidence de Jean Marie Idrissa Sangaré, ministre de la Communication et des nouvelles Technologies de l’Information.
L’objectif de cette rencontre était pour les organisateurs de tirer le bilan des actions menées au cours des trois dernières années. Ainsi de sa création à nos jours, le GPAC travaille à promouvoir et à protéger les intérêts de ses membres vis-à-vis des pouvoirs publics et des organisations diverses à caractère officiel, privé ou syndical. Cela, pour donner une meilleure réputation aux acteurs de communication tout en assainissant le secteur.
Selon Moustapha Diop, Président du GPAC, les défis à relever restent nombreux. « Nous avons une vraie valeur économique au regard de la diversité des métiers de la communication », a-t-il indiqué. Pour lui, en cette période de grands espoirs pour le développement de notre pays, les Maliens devraient être plus que jamais solidaires. « La communication reste le meilleur vecteur pour la paix et l’entente. Notre savoir-faire peut être utile à d’autres secteurs, à d’autres entreprises qui souhaitent prospérer. Pour ce faire, il faut un secteur organisé, solidaire et professionnel. C’est notre mission pour cette nouvelle année », a-t-il indiqué.
Remerciant les communicateurs pour leur combat, le premier vice-président du Conseil National du Patronat du Mali, Mamadou Sinsy Coulibaly, a affirmé que nous sommes dans un monde où il y a toujours le besoin de communication. « On a toujours dit que le secteur privé est le secteur de développement. Et, c’est au ministre de tutelle de mettre de l’ordre dans ce secteur. Sinon ce seront d’autres agences de communication qui seront là pour travailler à la place de nos propres agences », a-t-il mis en garde. Après avoir invité les acteurs de communication à travailler correctement, Mamadou Sinsy Coulibaly a sollicité le ministre de la communication pour accompagner les actions du GPAC.
« Je vous invite à toujours montrer le bon exemple. Continuez à être des pionniers, à explorer d’autres modes de communication, notamment à travers les nouvelles technologies et faites rêver vos partenaires », a-t-il souligné Jean Marie Idrissa Sangaré. S’agissant de la nouvelle loi sur la communication, le ministre a rassuré son implication pour qu’elle soit adoptée par l’Assemblée Nationale le plus rapidement possible.
Ousmane Ballo