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L’Essor N° 17640 du 18/3/2014

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Urbanisation : quel Bamako à l’horizon 2030 ?
Publié le mardi 18 mars 2014  |  L’Essor


© aBamako.com par mouhamar
Présentation de Moussa Mara sur la thématique "quel type d`Etat ? : Le cas du Mali"
Bamako, le 14 février 2014 (Hôtel Salam). Lors de la 14e édition du forum de Bamako, le ministre malien de l`Urbanisme et de la politique de la ville,Moussa Mara a fait un exposé sur la thématique "quel type d`Etat? : Le cas du Mali"


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Faire de la ville une capitale moderne et soucieuse de la qualité de vie de ses habitants, tel est l’ambitieux projet que nourrissent les autorités nationales

Depuis plusieurs années, les autorités nourrissent l’ambitieux projet de faire de Bamako une capitale digne de ce nom à l’horizon 2030. C’est dans ce cadre que s’est tenu cinq jours durant à l’Institut français du Mali (IFM), ex-Centre culturel français, un colloque sur le thème : « l’avenir de la capitale ». Au menu : expositions photos et projections de films sur la ville de Bamako de l’époque précoloniale à nos jours.

Le dernier volet de cette rencontre a regroupé, samedi, les autorités en charge de la ville de Bamako et leurs partenaires français. Ils ont discuté des tenants et aboutissants de ce projet et croisé leurs points de vue sur la nécessité de sa réalisation conformément à un programme préétabli.

Des experts locaux et d’autres villes, notamment d’Addis Abeba et de Lyon, travaillent main dans la main pour, disent-ils, faire de ce rêve une réalité. Le ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la ville, Moussa Mara, a salué cette « initiative d’anticipation ». Il a rappelé les quatre grands axes de la politique du département pour plus de 200 villes du pays avec prioritairement la ville de Bamako en tête.

Le premier axe de cette politique du département de tutelle concerne la réalisation d’équipements qui permettront non seulement d’améliorer le cadre de vie de nos concitoyens mais aussi de leur assurer des « revenus stables » en terme économique, avec pour objectif de leur permettre d’avoir une vie décente. Le second axe a trait aux moyens à engager pour créer de la richesse dans la ville surtout par la promotion des métiers urbains. Ce qui, du point de vue du ministre Mara, participe à la lutte contre la pauvreté. « Si une ville ne peut créer des richesses, elle ne doit pas exister », pense-t-il. Le troisième axe vise à donner sa place au citadin qui est le plus souvent oublié alors qu’il ne saurait avoir de ville sans citadin. Le quatrième et dernier axe de cette politique du département de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville est relatif à la gestion des villes, une gestion qui passe nécessairement par une forte implication des collectivités en les responsabilisant dans l’optique des évolutions urbaines.

Quoi qu’il en soit, a estimé Moussa Mara, la réalisation d’un projet du genre nécessite l’implication des populations elles mêmes d’abord et celle des politiques ensuite. A ce propos, il a donné l’assurance que la participation de l’Etat ne fera pas défaut.

La conseillère du gouverneur du district de Bamako en développement urbain et gouvernance urbaine et coopération française, Mme Coulibaly Juliette Paradis a abondé dans le même sens. Ce projet, a-t-elle souligné, répond d’abord à une vison des décideurs politiques du pays. Pour elle, la ville de Bamako est à l’image de plusieurs grandes villes du monde qui ont de sérieuses difficultés liées à la conurbation. Mais, a t-elle ajouté, Bamako est une ville qui a de l’avenir. D’où son optimisme quant au devenir du projet Bamako 2030, date à laquelle sa population atteindra plus de six millions d’habitants.

Auparavant le président de l’Association des municipalités du Mali (AMM), Boubacar Bah « Bill », s’est appesanti sur la volonté des politiques de mettre de l’ordre dans les occupations anarchiques des espaces, notamment en ce qui concerne les lits des rivières qui traversent çà et là la capitale. La stratégie consiste surtout à la mise en commun de toutes les communes du pays avec comme objectif d’inciter les populations à participer elles mêmes aux actions visant à améliorer leurs conditions de vie dans la cité. L’édile a tenu à rappeler aux citoyens la nécessité de connaître leurs droits d’abord et surtout leurs devoirs vis-à-vis de leur pays.

Le projet prévoit également des volets relatifs à l’enseignement de certaines disciplines scolaires tels l’histoire-géographie, le cadastre, etc. De l’avis du représentant du département de l’Education impliqué dans la réalisation du projet, il permettra aux élèves d’imaginer ce que leur capitale pourra être dans l’avenir.

Mh. TRAORE
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