Pour célébrée la paix retrouvée et le processus de réconciliation enclenché par notre pays qui sort d’une crise sans précédent, les bords du fleuve Sankarani vont connaître une animation particulière du 28 au 30 mars 2014, à la faveur de la 3ème édition du Festival international de Sélingué. Placée sous le thème « Paix et réconciliation », les organisateurs ne lésinent pas sur les moyens et les idées pour faire de cette rencontre culturelle un véritable succès. En prélude au coup d’envoi du festival qui se propose d’accueillir plus de 20 000 festivaliers, les initiateurs ont organisé une journée d’assainissement le 17 mars 2014 dans la commune de Baya, plus connue sous le nom de Sélingué.
Dans le cadre de la 3ème édition du Festival international de Sélingué, qui aura lieu du 28 au 30 mars 2014, la jeunesse malienne se retrouvera sur les bords du fleuve Sakarani pour célébrer la paix et la réconciliation. Et, comme la manifestation se propose de mettre la culture au service de la promotion du tourisme dans la commune de Baya, l’attrait de la ville est une préoccupation de premier ordre. Le lundi 17 mars 2014, le comité d’organisation y a initié une journée de salubrité des sites devant abriter la manifestation. Ce sont les abords des voies principales, les devantures des bâtiments administratifs, les sites retenus pour les spectacles qui ont reçu le passage des volontaires de l’assainissement.
Cette initiative a eu un écho favorable dans la population de Sélingué qui a été galvanisée par les chefs de village, le président de la jeunesse, le sous-préfet de Kangaré, Allaye Cissé, et Magatte Ndiaye, maire de la Commune de Baya. Le premier coup de balai a été donné par le sous-préfet et le maire de Baya, en présence de Ibrahim Coulibaly, administrateur du festival. Des femmes de Dalabala, plusieurs dizaines de jeunes et des enfants ne se sont pas faits prier pour répondre à l’invitation des autorités municipales et administratives.
La journée a commencé par le désherbage de l’axe principal. « Nous avons préféré abandonner le marché au profit de la journée de salubrité. C’est notre contribution à la tenue du festival chez nous », s’est félicitée Mme Sinayoko. Une satisfaction partagée par Mamou Diarra, responsable de la jeunesse de Lafiabougou. « Nous nous félicitons de cette initiative du festival d’assainir les quartiers. Cela prouve que ses organisateurs se soucient de notre santé. C’est pourquoi, nous n’avons pas hésité à nous associer à la journée de salubrité », a-t-il indiqué. Le sous-préfet de Kangaré, M. Cissé, président de la commission sécurité du comité d’organisation, a souligné toute sa satisfaction pour « l’heureuse initiative ». Selon lui, elle cadre avec la politique des nouvelles autorités de prendre à bras le corps le problème de l’insalubrité. A l’en croire, toutes les dispositions sécuritaires sont prises pour la bonne tenue du festival. Quand au maire de Baya, satisfait, il a promis d’ajouter aux sites ciblés, les devantures des écoles et autres édifices publics de sa Commune. « La seconde phase des actions à mener concerne l’éclairage public », a-t-il déclaré.
La délégation conduite par l’administrateur du festival a ensuite visité les sites qui abriteront les manifestations. Elle a aussi visité la « plage exotique » située à une trentaine de minutes de traversée du Sankarani. Ce site doit servir de lieux de déjeuner pour les officiels appelé. C’est très satisfait des préparatifs du festival que la mission s’est retournée à Bamako et donne rendez-vous aux festivaliers du 28 au 30 mars 2014, sur les bords du Sakarani pour des conférences débats, des concerts, des défilés de mode, des excursions sur le fleuve. Sans oublier les programmations après les concerts que sont : plage aux bords du Sankarani et boîtes de nuit à ciel ouvert.