Quatre vingt dix (90) chefs et conseillers de quartiers des six communes du district de Bamako s’étaient réunis à la Mairie centrale pour parler du contenu du plan d’action relatif à la Scolarisation des Filles (Scofi) et l’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant (Anje) soutenu par le Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies et de l’Information, M. Jean Marie Sangaré, et l’Unicef.
A la cérémonie d’ouverture, l’on notait la présence du président de Cri 2002, Dr. Abdoulaye Sall, le président de la coordination des chefs de quartier, M. Bamoussa Touré, et un responsable de l’Académie.
Après le lancement officiel de cette initiative citoyenne de la coordination des chefs de quartiers du district de Bamako, le 13 février 2014, s’inscrivant dans la dynamique de l’opérationnalisation issue des états généraux de la décentralisation, la coordination des chefs de quartiers du district a, depuis longtemps, engagé une campagne de rencontres informelles et formelles pour amener les populations, les autorités traditionnelles et coutumières des 67 quartiers du District à participer, à s’impliquer et à s’engager avec elle sur ce chantier important de la lutte contre la pauvreté, a indiqué M. Bamoussa Touré.
Selon le coordinateur des chefs de quartiers, c’est avec la même conviction et la même détermination que se tient la présente session de formation pour non seulement informer, sensibiliser, former, mobiliser quatre vingt dix (90) chefs de quartiers résidents des six communes du district, mais aussi et surtout mettre en perspective la création dans chacune des communes des réseaux de centralisation collectivités territoriales dédiés à la poursuite du renforcement, à la pérennisation et à l’internalisation des enseignements et acquis issus de ces trois (3) mois d’activités, a expliqué l’orateur.
Les collectivités territoriales, les structures d’appui-conseil des services déconcentrés de l’État dans les domaines de la santé, de l’éducation, du développement social et les autorités traditionnelles et coutumières doivent conjuguer leurs efforts, leurs intelligences et leurs patriotismes au sein de ces réseaux et au service de la satisfaction des besoins essentiels des populations et des communautés à la base, a plaidé le représentant des autorités scolaires présent à cette rencontre autour du plan d’action sur la scolarisation des filles et l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant.
Puis il s’est interrogé en ces termes : "Qui mieux que les chefs de quartiers pour accompagner le Gouvernement, à travers le Ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, et l’Unicef, à travers la Communication Pour le Développement (Cpd) dans le changement des comportements des citoyens en faveur de la sensibilisation des filles et de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant ?”.
Aux dires du coordinateur des chefs de quartier, en "unissant pour les enfants", les chefs de quartiers sont à leur place, jouent leur rôle, travaillent pour le "vouloir vivre ensemble" dans et au sein des communautés à la base, conformément à la loi 06 023 du 20 juin 2006. Selon laquelle "le chef de village ou de fraction ou de quartier représente sa communauté auprès des pouvoirs publics".
Placé sous l’autorité du Maire, il est le représentant de l’administration auprès de cette communauté, a indiqué le M. Bamoussa Touré, Celui-ci rappelle que le chef de quartier est chargé entre autres d’une mission de services publics, de veiller à l’application des lois et règlements dans sa communauté, de faire montre d’équité et d’impartialité dans l’exercice de ses fonctions, de la protection civile en prenant des mesures conservatoires. A la fin de la rencontre, les participants ont préconisé une batterie de recommandations.
Laya DIARRA
