Les 15 et 16 mars 2014 passés, s’est tenu au Palais de la culture Amadou Hampaté Bâ le 1er congrès ordinaire des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence, Fare An Ka Wuli. A cet effet, le Palais a refusé du monde, car les associations, les clubs de soutiens, les délégués de l’intérieur du Mali et de l’extérieur, les cadres du parti et les invités de marque ont tous effectués le déplacement pour ces deux jours historiques de leur parti.
Le premier jour de ce congrès a enregistré la présence des représentants des partis amis. Première à prendre la parole, Mme Cissé Djita Dèmè a tout d’abord souhaité la bienvenue à tous les participants à ce congrès ordinaire des Fare qui est aujourd’hui un parti très jeune. Mais, malgré sa jeunesse, dira-t-elle, a bien montré sa force sur la scène politique de notre pays. Les résultants obtenus au cours des élections précédentes (présidentielle et législatives) étaient acceptables, voire admirables.
Et à Amadou Cissé de déclarer : «Je suis très content aujourd’hui d’avoir vu ce jour très symbolique de l’histoire de notre parti. En dépit des dires de certains par rapport à l’impossibilité de pouvoir faire ce congrès, je leur dis que Dieu est avec nous. Eh voilà, notre congrès est bel et bien tenu». Après lui, c’était le tour de Mme Traoré Oumou Traoré, présidente de la Cafo. Elle a mis un accent particulier sur la ténacité du parti Fare An ka Wuli, car c’est très rare qu’un parti jeune comme Fare puisse obtenir la 4ème place à la présidentielle et avoir 6 députes aux élections législatives.
Prenant la parole à son tour, le parrain du parti, Modibo Sidibé, a campé le décor en ces termes : «Rendons grâce à Dieu, Lui qui nous donne l’heureuse opportunité de nous rassembler ici en ce jour qui marque l’ouverture du premier Congrès ordinaire des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence, Fare An Ka Wuli. Jour historique, parce que marquant une étape décisive dans le processus de consolidation et d’expansion de notre jeune parti».
Avant de poursuivre : «Je voudrais également, avec vous, me réjouir du retour de notre pays parmi les Nations libres et dire combien je suis fier de la formidable leçon de résilience et de pugnacité que notre peuple a su administrer au cours de ces quelques mois durant lesquels notre destin s’est trouvé compromis…Nous saluons encore et remercions le peuple de France de nous être venu en aide. Saluons également et remercions nos frères des pays de la Cédéao et du Tchad qui se sont engagés aux côtés de nos Forces armés pour stopper l’aventure intégriste qui menaçait notre identité et notre existence en tant que Nation libre. Le Mali n’oubliera jamais».
Il a aussi mentionné : «Comme tous les Maliens, je souhaite ardemment que notre nouveau président, mon Aîné Ibrahim Boubacar Keïta, réussisse la transition dont notre pays a besoin et il peut compter sur moi pour l’y aider, chaque fois que nos objectif convergeront. Mais, sans me défaire du respect qui lui est dû, je lui dirai aussi ce qui, dans nos visions, diffère. Notre partie, seconde génération de parti politique, porteuse d’une nouvelle génération d’hommes politiques, travaillent à l’émergence d’un tel pôle pour le devenir de notre République et de notre Démocratie. Si nous voulons faire triompher ces idéaux, il nous faut impérativement créer une force politique d’un type nouveau. Une force politique qui ne cherchera pas à acheter les consciences, mais à les convaincre».
Le deuxième jour de ce congrès a enregistré la mise en place d’un nouveau bureau présidé par Modibo Sidibé pour un mandant de quatre ans. Il faut aussi noter que le parti Panafricain d’Alhousseini Abba Maïga, jeune candidat à la dernière présidentielle, s’est fusionné au parti Fare et Abba Maïga est désormais 4ème Vice-président du bureau exécutif national des Fare. Autant dire que les Fare sortent renforcées de leur tout premier congrès ordinaire.
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