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Mali: Sanogo, auteur du putsch de 2012, entame une grève de la faim
Publié le jeudi 20 mars 2014  |  AFP


© Getty Images
Le capitaine Amadou Haya Sanogo
Le chef de l’ex-junte malienne, le capitaine Amadou Haya Sanogo


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BAMAKO - L’auteur du coup d’Etat militaire de mars 2012
qui avait plongé le Mali dans le chaos, Amadou Sanogo, incarcéré depuis fin
2013, a entamé une grève de la faim pour protester contre son transfèrement de
Bamako à Sélingué (sud), a annoncé jeudi son avocat à l’AFP.
"Pour protester contre son transfèrement, en réalité une déportation à
Sélingué, mon client a entamé une grève de la faim mercredi soir", a déclaré
l’avocat Me Touré Harouna.
Un proche collaborateur du juge Yaya Karembé, qui est à l’origine de
l’incarcération de Sanogo et de plusieurs de ses hommes, affirme qu’il s’agit
d’un transfèrement "tout à fait légal". Sélingué est une localité située à 140
km au sud de Bamako.
Amadou Sanogo et une vingtaine de ses proches sont inculpés et incarcérés
pour "complicités d’enlèvement, enlèvement et assassinats".
Le 4 décembre 2013, une semaine après l’arrestation de Sanogo, un charnier
de 21 corps, sans doute des militaires considérés comme proches de
l’ex-président Amadou Toumani Touré renversé le 22 mars 2012, avait été
découvert à Diago, près de Bamako.
Le 17 décembre, quatre autres corps susceptibles d’être eux aussi ceux de
militaires tués avaient également été exhumés suivant des informations
recueillies lors d’interrogatoires liés à l’affaire Sanogo.
Dans les mois qui ont suivi le coup d’Etat, Sanogo et ses hommes se sont
rendus coupables de nombreuses violences commises contre des militaires
considérés comme fidèles au président renversé, ainsi que contre des hommes
politiques, des journalistes et des membres de la société civile.
Le putsch mené par Sanogo, alors un obscur capitaine ensuite promu général
avant de tomber en disgrâce, avait précipité la chute du nord du Mali aux
mains de groupes islamistes armés.
Ces groupes ont occupé cette région pendant plus de neuf mois avant d’en
être en partie chassés par une intervention militaire internationale lancée à
l’initiative de la France le 11 janvier 2013 et toujours en cours.
sd-stb/jmc

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