Profitant du séjour d’IBK, le collectif des enseignants de Mopti a organisé une marche pour interpeller le président de la République sur certaines de leurs doléances.
Cette sortie des enseignants, comme nous l’avions écrit dans notre parution d’hier, a été violement réprimée. Selon Amadou Niangaly, un responsable syndical de Mopti, plusieurs de leurs camarades ont été blessés avec des fractures aux bras et aux pieds. Ce n’est pas tout, douze d’entre eux, toujours selon Niangaly, ont été interpellés et d’autres ont vu leurs motos emportées.
Cette répression ne semble pas étouffer le mouvement des enseignants qui projette, dans les prochains jours, de descendre de nouveau dans la rue.
« Nous allons nous réunir dans les prochaines heures et dégager une date pour notre prochaine action. La contestation va s’installer dans la durée jusqu’à ce que nos revendications aboutissent « a-t-ajouté.