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Mali : un officiel réaffirme la volonté du gouvernement d’en finir avec la crise
Publié le mardi 25 mars 2014  |  APS


© aBamako.com par Dia
Cérémonie de remise des prisonniers MNLA par les autorités maliennes
Bamako le 02 Octobre 2013 à l`hôtel Kempinski. Le Gouvernement malien a procédé à la remise des prisonniers rebelles à la Minusma, cet après midi, dans le cadre des accords de Ouagadougou. La cérémonie a été présidée par le chef de la MINUSMA Bert Koenders.


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Dakar - Abdoulaye Makalou, conseiller technique au ministère malien de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du Nord, a réaffirmé lundi à Dakar la volonté des nouvelles autorités du Mali d’en finir avec la "crise".

"Le gouvernement est résolument engagé à sortir le Mali de cette crise", a déclaré M. Makalou lors d’un séminaire sur les "questions et enseignements clés en matière d’assistance humanitaire et de développement dans le Nord du Mali".

"Il faut qu’on pense à un développement équilibré entre le Nord et le Sud du Mali. Il faut aussi un renforcement des capacités institutionnelles et humaines, celles des jeunes" surtout, a souligné le représentant-résident au Sénégal de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Ryiu Chi Kato.

"Nous ressentons la nécessité de saisir la situation sur le plan sociopolitique. Le Japon veut jouer un rôle modeste mais sincère, à travers sa coopération avec les différents protagonistes" au Mali, a-t-il ajouté lors du séminaire.

Les participants sont revenus, lors de cette rencontre, sur les causes de la guerre au Mali, en 2012 et 2013. Il était aussi question des perspectives de développement socioéconomique de ce pays.

"Aujourd’hui, on se rend compte que si vous ne réglez pas le problème malien, c’est toute la sous-région qui ne sera jamais en paix. Donc à cette crise il faut trouver une solution", a plaidé Babahamane Maïga, conseiller technique au ministère malien de l’Administration territoriale.

En mars 2012, des militaires maliens avaient dénoncé l’"incompétence" du gouvernement devant les rebelles touareg du Nord, pour renverser le président Amadou Toumani Touré.

Au pouvoir, ils n’ont pas été en mesure de freiner la marche de la rébellion touareg vers le Sud du pays. Avant fin 2012, les rebelles avaient pris possession des grandes villes du Nord.

En janvier 2013, une intervention militaire menée par la France et plusieurs pays africains a permis aux autorités maliennes de reprendre possession du Nord.

En juin de la même année, trois groupes rebelles ont signé un accord avec le gouvernement, ce qui a favorisé l’organisation d’une élection présidentielle remportée en août par l’ancien Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta.

Jusqu’à présent, des affrontements entre rebelles et soldats de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) sont souvent signalés dans le Nord, où prévaut encore un calme relatif.

Le capitaine Amadou Haya Sanogo et d’autres soldats sont emprisonnés depuis novembre dernier pour avoir joué un rôle dans la disparition d’une vingtaine de militaires maliens.

M. Sanogo, l’un des auteurs du coup d’Etat, était considéré comme l’homme fort du pays, même après avoir cédé son fauteuil à un président de transition, un civil.

Le gouvernement de transition l’avait nommé général de corps d’armée, en conseil des ministres, quelques jours avant l’installation du président Keïta dans ses nouvelles fonctions de chef d’Etat.

FD/ESF
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