Les administrateurs de l’Agence de développement rural de la vallée du fleuve Sénégal (ADRS) étaient réunis jeudi à Manantali pour la 3è session ordinaire de son conseil d’administration. Les travaux étaient présidés par le conseiller technique Abdoulaye Dembélé, représentant le ministre du Développement rural. C’était en présence du directeur général de l’ADRS, Georges Kéita, des représentants des autorités politiques, administratives et coutumières de Manantali ainsi que des chefs de zone de l’agence.
Au cours de cette rencontre, les administrateurs ont examiné les rapports d’activités et d’exécution du budget 2013 avant d’adopter les projets et programmes d’activités de 2014, le procès-verbal et les recommandations de la 2ème session.
Le budget 2014 de l’Agence de développement rural de la vallée du fleuve Sénégal est arrêté en recettes et en dépenses à plus de 4,6 milliards de Fcfa. La subvention de l’Etat se chiffre à 1,4 milliard de Fcfa. Les ressources propres de la structure s’élèvent à 97 millions de Fcfa. Le financement extérieur est estimé à 3,1 milliards de Fcfa (un peu plus de 3 milliards en 2013).
Les objectifs de la structure n’ont pas été entièrement atteints dans le domaine de l’aménagement des bas-fonds, des petits périmètres irrigués villageois (PPIV), a reconnu le directeur général de l’agence. Le Projet de développement intégré de Kita (PDRIK), le Projet de développement durable de Yélimané (PADDY) et le Projet de gestion intégrée des ressources en eau et de développement des usagers multiples dans la vallée du fleuve Sénégal (PGIRE) n’ont pas été épargnés non plus.
Une partie du budget sera allouée au lancement du PDRIK II, du PGIRE, à la formation des agents, des producteurs et à l’appui conseil, a indiqué Georges Kéita. Le budget prévoit également l’exécution des programmes, l’élaboration d’un plan de campagne, de communication, la prise de contact direct avec les producteurs, l’achèvement des travaux d’aménagement du périmètre GH de Mahina N’Di (200 hectares) vers la fin de ce mois, a-t-il ajouté.
La tenue de ce conseil d’administration, a relevé le représentant du ministère du Développement rural, témoigne de la volonté du département de placer les acteurs du processus de production au centre des actions de développement. L’agriculture, a rappelé Abdoulaye Dembélé, constitue le socle de l’économie nationale. Et le développement de notre pays passe nécessairement par le développement rural. Il est donc important que l’ADRS joue dans sa zone d’intervention un rôle de premier plan grâce à la réalisation des investissements et à l’appui aux producteurs.
Le département, a-t-il indiqué, assurera le rôle de catalyseur pour apporter les changements institutionnels, technologiques et économiques nécessaires au développement d’une agriculture moderne, compétitive et respectueuse de l’environnement.... suite de l'article sur L’Essor