Le directeur général de l’ODRS, Ousmane Maïga, a été salué par les populations pour les actions entreprises depuis son arrivée à la tête de la structure en 2011.
L’Office de développement rural de Sélingué (ODRS) a organisé le vendredi 22 mars 2014 une journée de concertations locales dans ses locaux au chef-lieu de la Commune rurale de Baya.
C’était sous la présidence du sous-préfet de Kangaré, Abdoulaye Cissé, en présence du directeur général de l’ODRS, Ousmane Maïga, du maire de Baya, Magatte Ndiaye, des maires des communes rurales de Baya, Tiakadougou-Dialakor et de Tagandougou, des chefs de villages, des représentants des services locaux de l’agriculture, de la pêche et de l’environnement, des représentants des associations et organisations des producteurs, des représentants des organisations féminines et de jeunesse…
L’objectif recherché était d’informer les autorités administratives, locales et traditionnelles, les producteurs, les partenaires et les bénéficiaires sur les tenants et les aboutissants des programmes issus des différentes réformes engagées à l’ODRS depuis septembre 2011, c’est-à-dire depuis l’arrivée de l’actuel directeur général Ousmane Maïga.
Ces réformes ont porté sur les aspects institutionnels, les infrastructures sociales et de production et sur les équipements. Toutes choses qui rentrent dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail du personnel et de la bonne image du service.
Les réformes institutionnelles se sont traduites par des projets de textes de réformes de l’Office du développement rural de Sélingué (ODRS) en Office de développement rural du bassin du Sankarani (ODRBS) dont la mission est d’assurer la sécurité alimentaire dans sa zone d’intervention qui est désormais plus étendue que celle couverte par l’ODRS. L’ODRBS couvrira 4 cercles que sont : Kangaba, Kati, Bougouni et Yanfolila. Ce qui permettra d’assurer le développement de 19 communes.
Les aspects institutionnels ont aussi amené à une formulation d’un projet de sécurité alimentaire dont la caractéristique a été la prise en compte des acquis de l’ex-projet halieutique de Sélingué et le programme des PPIV, lequel n’a pas connu de succès malgré la mobilisation d’importants moyens financiers.
Les aspects institutionnels ont enfin conduit à la signature et à la mise en œuvre des conventions dans le développement du partenariat public-privé donnant l’occasion aux compétences privées d’investir dans le domaine public pour créer davantage plus de ressources et de la plus-value au grand bénéfice des populations de Sélingué.
La deuxième composante des réformes a trait au programme de rénovation des bâtiments et la reprise totale des infrastructures de production. Il s’agit de la reprise des 2 canaux principaux, la station de pompage, la digue, le canal des eaux sauvages, l’aménagement de la zone d’extension du périmètre aval et l’aménagement de la plaine de Kotouba. Le projet prévoit des activités connexes telles que les activités génératrices de revenus. Le projet totalise environ 5 milliards de F CFA, fruit de la coopération entre le gouvernement du Mali et la Bad.
La troisième composante des réformes a permis d’élaborer et d’exécuter un programme d’équipement en matériel et fournitures de bureau, en matériel informatique et matériel roulant, c’est-à-dire des véhicules et des motos de service pour les missions et pour le personnel d’encadrement.
Pour le sous-préfet de Kangaré, Abdoulaye Cissé, ces réformes s’inscrivent dans la vision de changement du département du Développement rural qui consiste à assurer un rôle de catalyseur pour apporter des changements institutionnels, technologiques et d’orientation stratégiques nécessaires au développement d’une agriculture moderne et compétitive.
« Les réformes engagées en si peu de temps combleront, j’en suis sûr, le grand retard pris par le service pour sa mutation et pour meilleur devenir de ses missions. Les réformes en cours dans le domaine des aménagements permettront en effet d’améliorer la production et la productivité par l’augmentation des superficies cultivables à plus de 30 % de l’existant et l’efficience des rendements », a expliqué le DG de l’ODRS, Ousmane Maïga, devant des participants pleins d’enthousiasme et de satisfaction par rapport au travail abattu par les responsables d’une structure qui constitue aujourd’hui leur fierté.
C’est pourquoi, après avoir assisté à des projections afférentes à ces réformes, ceux-ci ont émis beaucoup d’avis, d’observations et de conseils qui permettront sans nul doute à l’ODRS d’améliorer sa gouvernance et de rassurer davantage les partenaires techniques et financiers du monde du développement rural, qui ont la volonté et l’enthousiasme de faire des investissements dans des projets structurants dont notre pays a grandement besoin après les différentes crises qu’il a malheureusement connues.
Très ému par cette marque de confiance des producteurs à son endroit, le directeur général de l’ODRS n’a pas manqué de réaffirmer que la zone de Sélingué offre toutes les garanties pour la mise en œuvre de la nouvelle vision du gouvernement qui consiste à créer, partout où il est possible au Mali, des pôles de développement ou agropoles.
La journée a été sanctionnée par une visite de terrain où les participants ont pu constater l’état des infrastructures et eu des éclaircissements par rapports aux actions qui vont être entreprises dans le cadre des réformes ci-dessus évoquées. Ceux-ci ont dit avoir compris que tout ce que les détracteurs du DG racontent présentement, n’est que pur mensonge.