Dans un communiqué, le gouvernement a rendu publiques les mesures prises suite à la déclaration d’une épidémie de fièvre hémorragique à virus d’Ebola dans la région forestière de la République de Guinée, le Gouvernement du Mali a très vite pris la mesure de la situation. Il s’agit de dispositions pratiques pour éviter l’introduction et la propagation de cette maladie au Mali.
Il a précisé qu’ ce jour, aucun cas suspect de fièvre hémorragique à virus d’Ebola n’a été signalé sur le territoire malien. Toutefois, les services techniques de la santé en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé sont mobilisés pour l’application du plan d’action adopté.
Il s’agit entre autres de : renforcer le dispositif de contrôle sanitaire aux frontières ; renforcer la surveillance épidémiologique, particulièrement les cas de fièvre accompagnée de saignement, de vomissement, d’ictère ; ’informer les communautés et les prestataires de soins sur les mesures de prévention ; renforcer les stocks de médicaments pour la prise en charge des cas ; mettre en place le matériel de protection du personnel et pour l’acheminement des prélèvements ; préparer les formations sanitaires à la mise en place d’unités d’isolement et de prise en charge ; et renforcer les capacités du personnel sur la prévention et la prise en charge d’éventuels cas.
Enfin, le gouvernement demande à la population de rester sereine et lui donne l’assurance qu’elle sera tenue informée de l’évolution de la situation.
YC
Qu’est-ce que c’est la fièvre hémorragique a virus d’Ebola n°2
Le gouvernement du Mali informe la population que la fièvre hémorragique d’Ebola dont l’épidémie est actuellement en cours en République de Guinée est une maladie grave et très contagieuse. Elle se manifeste par une poussée de fièvre accompagnée de diarrhées, de vomissements, de fatigue intense et parfois de saignements. La transmission se fait par contact direct à travers le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés.
Le contact avec les cadavres d’animaux sauvages (singe et chimpanzés, chauve-souris entre autres) et les dépouilles des sujets infectés lors des rites funéraires constituent aussi des facteurs de risques élevés.
Or, à ce jour, il n’existe aucun traitement efficace, ni de vaccin contre cette maladie.
C’est pourquoi, le gouvernement invite la population au respect strict des mesures de prévention édictées par les services de santé. Il conseille aussi d’éviter tout déplacement non essentiel dans les zones épidémiques.
Il lance un appel également au personnel de santé pour respecter et à faire respecter scrupuleusement les mesures de protection individuelle indispensables à la prévention de la maladie.
Bamako, le 23 Mars 2014
Le Gouvernement