Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

La CEDEAO a amorcé « une marche irréversible vers la monnaie unique », selon Alassane Ouattara
Publié le vendredi 28 mars 2014  |  APA


© Abidjan.net par atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d’Etat
Le 28 mars 2014. Abidjan. S`est tenue ce matin, l`Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d’Etat. PHOTO: ALASSANE DRAMANE OUATTARA,President de la RCI.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

APA-Yamoussoukro (Côte d'Ivoire) - Le Président ivoirien, Alassane Ouattara, président sortant de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a soutenu, vendredi, à Yamoussoukro (capitale politique) que cette organisation sous régionale a amorcé « une marche irréversible vers la monnaie unique », eu égard aux avancées notées dans les travaux préparatifs.

Faisant une esquisse de bilan des actions menées sous son mandat, à l'ouverture du 44ème sommet des chefs d'Etat de la CEDEAO à Yamoussoukro, Alassane Ouattara a fait noter des « avancées » importantes au niveau de plusieurs questions économiques, politiques et diplomatiques.

A en croire, le chef de l'Etat ivoirien, la monnaie unique qui est un projet à réaliser à l'horizon 2020 sera effectivement exécutée puisque le processus enclenché a atteint une phase « irréversible ».

Alassane Ouattara a mentionné dans son bilan, l'adoption en octobre dernier à Dakar, du projet du Tarif extérieur commun (Tec) basé sur le système harmonisé de désignation des marchandises. Il sera mis en vigueur à partir du 1er janvier 2015 après plus de sept années de discussions.

Le Président Ouattara s'est félicité de la diligence avec laquelle l'institution qu'il a dirigée pendant deux ans, a pu réagir face aux crises au Mali et en Guinée Bissau.

Ces réactions ont permis d'aboutir à l'organisation des élections démocratiques qui ont porté Ibrahim Boubacar Kéita à la tête du pays.

« Nous sommes en passe de rétablir la normalité constitutionnelle en Guinée Bissau »,avec les élections présidentielles qui se tiendront dans deux semaines, a-t-il relevé avant d'engager les autorités de ce pays « à créer les conditions de sécurité » qui favorisent le bon déroulement de cette échéance importante dans la vie démocratique de la Guinée Bissau.

Grâces aux différentes actions de la CEDEAO dans la gestion des crises que connaissent ces Etats membres, « nous avons obtenu le respect de la communauté internationale » s'est réjoui le 23ème président de la CEDEAO.

« Une nouvelle ère s'ouvre pour notre organisation » a indiqué M. Ouattara pour engager ses pairs à prendre la pleine mesure du nouveau poids de cette organisation sous-régionale dans le monde.

En 2015, le projet de « passer d'une CEDEAO des Etats à une CEDEAO des peuples » sera une « réalité » a promis Alassane Ouattara, tout en évoquant d'importants projets structurants d'intégration comme le projet de l'autoroute «Abidjan-Lagos » ou le tronçon ferroviaire « Abidjan-Ouagadougou-Niamey-Cotonou ».

Mais, « notre marche vers plus d'intégration et de solidarité reste encore tributaire de la situation sécuritaire dans le vaste ensemble sahélo-saharien et de la réponse que nous apporterons aux menaces qui le traversent » a-t-il attiré l'attention de ses homologues chefs d'Etats de la sous-région.

Pour cela, « avec l'appui de nos partenaires, nous devons continuer de nous mobiliser et de mutualiser nos efforts, nos moyens pour lutter efficacement contre le terrorisme, la piraterie maritime, la cybercriminalité, le trafic de drogue et la prolifération des armes légères et de petit calibre » a recommandé le Président ivoirien, Alassane Ouattara.

Le présent sommet des chefs d'Etat qui se poursuit samedi, dans la capitale politique et administrative, sera également le lieu d'échanger sur les accords de partenariat économique (APE) avec l'Union européenne, et d'élire le successeur du président en exercice de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO.

JBK/hs/ls/APA

 Commentaires