Après avoir renversé le régime d’ATT sous prétexte d’incompétence à résoudre la crise du Nord, les putschistes n’arrivent pas jusque-là à libérer le septentrion malien. Un mois plus tard, la problématique du Nord intervient de moins à moins dans les discours de la junte.
Depuis le coup d’Etat du 22 mars dernier, les maliens avaient nourris l’espoir de retrouver leur intégrité territoriale. Mais fort curieusement la situation s’est empirée, car les trois régions seront conquises par les rebelles.
Un mois plus tard, l’armée n’arrive pas à mobiliser ses troupes pour aller reconquérir le Nord. L’installation du président intérimaire, la nomination du Premier ministre et la mise en place du nouveau gouvernement n’ont pas encore permis de faire bouger les lignes.
Pendant que l’on attend le règlement de la crise du Nord le pays est actuellement plongé dans le chaos, et si rien n’est fait, la loi du Talion risque de s’installer dans le pays, une loi où règnera la raison du plus fort.
En effet, dans la nuit du 30 avril au 1er mai un affrontement sanglant a opposé les bérets rouges aux bérets verts, ce qui plonge le peuple dans un nouveau désespoir. Les Maliens sont vivent aujourd’hui dans une incertitude totale face à l’avenir de la nation.
L’école est également paralysée à cause de ces violences. Alors comment le Mali pourra-t-il s’en sortir de cette crise afin de retrouver son élan de développement ? En tous les cas une convention nationale s’impose aujourd’hui au Mali pour une sortie de crise honorable.
Que Dieu sauve le Mali !