Le 44è sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui s’est achevé, samedi à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, a mis fin à la médiation du Burkina Faso dans la crise malienne. Cette médiation était déjà récusée depuis un certain moment par le gouvernement dont des membres nous ont confié l’information hier.
13 Chefs d’Etat sur les 15 que compte la CEDEAO, ont participé aux travaux de cette 44è session ordinaire. Le Cap Vert et le Togo ont été représentés par leur Premier ministre. « L’élection du président Ibrahim Boubacar Keïta, le 11 août 2013, a consacré une transition réussie au Mali », s’est réjoui le président ivoirien Alassane Ouattara à l’ouverture du 44e sommet des chefs d’Etat de la Cédéao. « Nous avons pu circonscrire avec succès les crises au Mali et en Guinée-Bissau », a poursuivi M. Ouattara, qui achèvera alors son deuxième mandat d’un an.
Des efforts reconnus par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. « Cela m’exigeait de venir le dire aujourd’hui devant le sommet des chefs d’Etat. Je l’ai fait » a-t-il dit. Il a aussi informé ses collègues de la volonté du Mali de conduire lui-même le dialogue inclusif pour la sortie définitive de la crise. Ce qui a mis fin officiellement à la médiation du Burkina Faso dans la crise malienne.
Cette médiation était déjà récusée depuis un certain moment par le gouvernement. Dans le communiqué final, « la conférence encourage le gouvernement du Mali à assumer la pleine responsabilité́ de la tenue du dialogue inclusif Inter-Malien devant favoriser la réconciliation nationale avec l’appui de la CEDEAO et de la communauté́ internationale, et à en diligenter les préparatifs ».
Le 44è sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui s’est achevé, a élu le président ghanéen, John Dramani Mahama à la tête de l’organisation sous-régionale.