Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



L’Indicateur Renouveau N° 1691 du 31/3/2014

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Soutiens au MNLA : les révélations de Soumaïla Cissé
Publié le lundi 31 mars 2014  |  L’Indicateur Renouveau




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Devant les militants de son parti, l’URD, à Montreuil à Paris le samedi dernier, l’ex-candidat à la présidentielle de 2013, Soumaïla Cissé a fait des révélations sur les rapports entre la France, disons la communauté internationale et le MNLA et dénoncé la chasse aux sorcières dont sont victimes les cadres de l’opposition.

Pour remercier les militants de son parti, l’URD, l’ex-candidat à la présidentielle de 2013, Soumaïla Cissé a tenu le samedi un meeting à Montreuil à Paris. Ce fut l’occasion pour lui de faire des révélations sur les rapports entre la France, disons la communauté internationale, et le MNLA.

« Le Mali perdra toute guerre contre le MNLA »
Sur le sujet, il a lâché un scoop. « Lors d’une réunion avec les représentants de la Minusma, il a été clairement signifié aux députés maliens dont Cissé que le statu quo règne à Kidal et qu’il ne fallait pas s’attendre à ce que la Minusma fasse une guerre contre le MNLA pour récupérer Kidal. Par ailleurs, le Mali serait libre d’aller en guerre contre le MNLA pour récupérer Kidal mais perdra toute guerre menée contre cette organisation ». Parmi les représentants de la Minusma, il y avait l’ambassadeur de France au Mali. « C’est dire la difficulté qui est celle du Mali dans ce dossier et cela ajouté à l’immobilisme du gouvernement aggrave la situation ».

Lors de son déplacement à Kidal lors de la campagne présidentielle, il a dit avoir été « témoin de ce qui représente une honte, le cantonnement des militaires maliens à Kidal en lieu et place des combattants du MNLA et le confinement des Maliens solidaires au principe de l’unité nationale. Seuls les membres du MNLA ont droit d’aller et de venir à Kidal ». Il regrettera que « rien de tout cela n’a changé à ce jour six mois après l’arrivée d’IBK ».

« Il faut savoir où va le gouvernement pour dénoncer et proposer »
L’ex-candidat est revenu aussi sur la mauvaise organisation lors de la présidentielle, c’est-à-dire l’anarchie causée par l’utilisation des cartes Nina nécessaires pour voter. Il dira qu’il y avait des cartes sans photo qui ont été utilisées par des personnes pour voter. Nombreuses personnes en âge de voter ont été privées de ce droit de manière arbitraire. Sa lettre adressée aux différentes autorités pouvant y remédier est restée morte. Il déplorera l’absence de déclaration de politique générale du gouvernement, ce qui empêche l’opposition qu’il incarne d’adopter une ligne claire. Selon lui, « il faut savoir où va le gouvernement pour dénoncer et proposer ».

« Chaque jour, des militant URD perdent leurs postes dans l’administration »
Par ailleurs, il dit clairement qu’être opposant au Mali relève du parcours du combattant. « Chaque jour, des militant URD perdent leurs postes dans l’administration ».

Il a répondu au ministre de la Justice Bathily qui l’accuse ouvertement de détournement de deniers publics à hauteur de 22 milliards de F CFA. Cissé dira que l’article du quotidien « Le Monde » consacré aux liens avérés entre le président IBK et la mafia corse de Tomi dans un réseau africain de blanchiment d’argent sale devrait occuper Bathily qui devrait enquêter sur le sujet. Il a exhorté ses militants au travail, à une meilleure organisation, à plus d’investissement personnel pour les échéances de 2018.

Y. C.

 Commentaires