En trainant ainsi dans la boue la première institution du pays,c’est tout un peuple qui se retrouve touché dans son honneur et sa dignité par ces accusations de corruption et de connexion à la mafia corse, révélées par le journal français« le monde ». Une accusation face à laquelle, IBK se doit de montrer « pattes blanches » s’il ne veut pas voir son avenir politique écourté par ces connexions et révélations qui donnent aux populations une autre image de lui. Des accusations qu’il est tenu de battre en brèche devant un peuple qui attend de lui des explications et les preuves de son innocence.
IBK accusé de corruption, de blanchiment d’argent, de connexion et d’être financé par la mafia corse. La nouvelle est tombée comme un couperet sur la tête des Maliens. Le Mali a cela de particulier, que la solidarité entre tous ses fils est un principe sacrosaint.
Dans les milieux politiques de la mouvance présidentielle, les condamnations pleuvent et les actes de soutiens s’organisent. Certains partis politiques, non-alignés, aussi n’hésitent pas à exprimer leur soutien au président de la République dans ces moments difficiles. Car, selon eux, ce n’est pas seulement la personne du président qui est mise en cause, mais l’image du Mali qui est ternie par cette affaire.
Soumi saute sur l’occasion !
Cependant, certains politicards n’hésitent pas à se servir de cette affaire pour faire des règlements de compte politique. C’est le cas de Soumaila Cissé, candidat malheureux de l’URD à l’élection présidentielle.
Accusé par le ministre de la Justice d’avoir spolié les compressés de la faramineuse somme de 22,4 milliards FCFA, Soumaila Cissé a profité de la mise en cause pour corruption d’IBK pour tenter de faire un règlement de compte.
Pour rappel, lors d’une rencontre avec la diaspora malienne à Montreuil, le ministre de la Justice Mohamed Ali Bathily a profité pour révéler que lorsqu’il était ministre des Finances dans le gouvernement d’AOK, Soumaila Cissé a spolié les travailleurs compressés de 40% de leurs droits. Une somme qui s’élève à 56 milliards soit un détournement de 22 milliards 400 millions FCFA.
Pour répondre à cette accusation, Soumaila Cissé s’est servi de l’information publiée par le journal français contre IBK pour répondre au ministre de la Justice.
Au lieu de défendre la premièreinstitution du pays car c’est l’honneur et la dignité du peuple malien qui viennent d’être ternis par ces allégations du journal « le monde », cette information semble plutôt avoir donné de la matière de réplique à Soumaila Cissé. Car il a jugé bon de profiter de cette affaire pour répondre aux accusations de détournement dont il a été victime de la part du ministre Bathily.
« On m’accuse de détournement or ce n’est pas moi qui suis cité par le monde », a-t-il dit.
En s’attaquant ainsi au président de la République, c’est l’honneur du Mali qui est sali par ce journal.
Un citoyen d’affirmer : « cette attitude du candidat malheureux de l’URD montre à suffisance sa bassesse politique. Car, à défaut de défendre la première institution du pays, il aurait pu se taire et rester dans le silence de cimetière dans lequel il a mis l’opposition malienne dont il est censé être le chef de file. »
La première institution du pays trainée dans la boue !
En effet, dans sa livraison du vendredi dernier, le journal le monde a mis en cause pour corruption, le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita. Aussi, le journal le cite comme faisant partie des chefs d’Etats africains financés par Michel Tomi, le parrain de la mafia corse, avec qui, il aurait de très bonnes relations.
Mieux, le quotidien français accuse IBK d’avoir été financé par Michel Tomi. Aussi, il aurait plusieurs fois, financé ses voyages et pris en charge son séjour. Selon le journal, Michel Tomi, mis sur écoute, est bavard au téléphone lorsqu’il discute avec ses hommes de mains chargés de rapatrier son argent de la France. Et le nom d’IBK revient souvent.
Michel Tomi aurait d’ailleurs assisté à la cérémonie solennelle de début de mandat d’IBK le 19 septembre 2013 au stade du 26 mars, sans se faire remarquer.
Aussi, en marge du sommet africain à Paris, IBK aurait effectué un voyage privé à Marseille où il est pris en main par les hommes de Michel Tomi. Avant qu’il ne multiplie les voyages dans la cité phocéenne car, il s’est rendu deux fois par mois à l’hôpital de la Timone, plus précisément du 8 au 10 février.
Des déplacements lors desquels, Michel Tomi l’aurait hébergé, tous frais payés, dans une suite du Palace parisien« le Royal Monceau ». Avant de lui procurer des véhicules haut de gammes, de s’occuper de sa sécurité, et de lui procurer des vêtements de marque.
Bref, les accusations portées contre IBK par le journal ‘’le Monde’’ sont tellement graves que c’est l’honneur de tout un peuple qui est trainé dans la boue.
Cette affaire, dans certains milieux est considérée comme étant une cabale contre IBK à cause de son intransigeance sur certains dossiers brulants de l’heure dans lesquels, la France se bute au niet catégorique d’un président déterminé à les gérer conformément à la volonté de son peuple. Comme cela fut le cas pour le dossier du nord, de la base militaire que la France voulait avoir au Mali en signant un accord de défense avec le Mali le 20 janvier dernier.
Mais en tout état de cause, il revient à IBK de tirer au clair cette affaire pour laver l’honneur et la dignité des Maliens, touchés par cette affaire. Car personne ne pourra le faire à sa place. Et la France reste ce qu’elle est pour l’Afrique.
Georges Diarra