Le Parti pour la restauration des valeurs du Mali (PRVM-FASOKO) a un an depuis le 20 mars dernier et pour célébrer cet anniversaire, il a organisé une cérémonie suivie d’un point de presse samedi à son siège à Niamakoro.
Le PRVM-Fasoko est né en mars de l’année dernière quand ses initiateurs ont décidé de s’impliquer dans l’action politique pour contribuer à éviter à notre pays une réédition de la situation vécue en 2012-2013. Ses leaders se disent convaincus de la nécessité de faire émerger un nouveau Mali « avec comme fondement nos valeurs ancestrales ». Ils se prononcent pour le retour d’une certaine morale en politique.
Un an après, le parti se prévaut d’un bilan positif pour avoir pris part à la vie politique et contribuer à alimenter le débat ces douze derniers mois.
Mamadou Oumar Sidibé, le président du PRVM, a, dans une adresse aux militants du parti, dressé un bilan qui englobe notamment l’organisation de débats sur les valeurs du pays, d’une journée de citoyenneté et de civisme dans un espace démocratique, en collaboration avec l’association Cri 2002. Le parti, indique son président, a également organisé des tournées d’information, de mobilisation, de sensibilisation et d’implantation dans toutes les régions du pays.
En novembre-décembre dernier, il a pris part aux élections législatives en présentant des candidats dans 12 circonscriptions électorales. Mamadou Oumar Sidibé assure que le PRVM-FASOKO est fier d’être l’un des 18 partis à avoir au moins un élu à l’Assemblée nationale.
Comme écueils rencontrés en cette première année d’existence, Mamadou Sidibé a cité le décalage entre ce qui se dit et ce qui fait dans certains milieux politiques, la trop grande place accordée à l’argent, les achats de conscience et l’absence d’une culture politique en phase avec les normes de notre société.
Le PRVM qui entend faire la politique en se fondant sur nos valeurs, a, par conséquent, choisi en toute conscience de s’inscrire dans l’opposition parlementaire. Le PRVM-FASOKO décide ainsi « de s’inscrire dans l’unité d’action de l’opposition politique, une opposition constructive et responsable ». Un choix qui, précise-t-on, fait suite à une analyse critique de l’histoire récente de notre pays.
Le président du parti a jugé anormal que tous se précipitent dans la mouvance présidentielle, imitant ce « consensus » qui nous a conduits à la situation que nous avons connue en 2012-2013. Le PRVM veut donc se battre pour faire éviter à notre pays une autre crise politico-institutionnelle.
Mamadou Sidibé a jugé prématuré de se prononcer sur les autorités actuelles et préconise d’attendre que le gouvernement fasse une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale pour commencer à le juger sur ses actes.
Le député Cheick Oumar Konaté élu à Kayes a promis de se battre aux côtés des autres forces de l’opposition dans le combat pour la restauration d’un Etat de droit et de démocratie, respectueux des libertés fondamentales avec comme leitmotiv « la bonne gouvernance ».
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