Car, à vouloir salir par tous les moyens un Chef d’État que son peuple sait propre, l’exactitude journalistique dont le journal français “Le Monde” aurait dû faire preuve s’est noyée dans le venin de la malveillance et de la diffamation. Pour servir la cause du Mnla, cet allié d’une certaine France? Une affaire qui friserait le cocasse si l’honneur et la dignité d’un homme et d’une nation n’étaient pas en jeu.
Dans sa livraison internet du vendredi 28 mars, le quotidien français "Le Monde" a publié un article diffamatoire sur le Président ibrahim Boubacar Kéïta, l’accusant d’être un Chef d’État africain membre du réseau de l’homme d’affaire d’origine corse, le français Michel Tomi, 66 ans.
Selon le quotidien français "Le Monde", la Justice française a ouvert une information judiciaire contre Michel Tomi pour "blanchiment aggravé en bande organisée", "abus de biens sociaux" et "faux en écriture privée". La même Justice française soupçonnerait Michel Tomi de blanchir en France une partie de l’argent gagné en Afrique et aurait des accointances avec les Présidents Ibrahim Boubacar Kéïta et Ali Bongo Ondimba du Gabon.
Pour étayer leur “scoop”, nos confrères de "Le Monde", sans le moindre scrupules et au mépris de la règle la plus élementaire du journalisme (permettre à la personne mise en cause de donner sa version des faits), ont accusé le Président IBK d’avoir sejourné en France aux frais de Michel Tomi, d’avoir bénéficié de sa part des financements pour sa campagne présidentielle, d’habits haut de gamme, de véhicules, et d’être actionnaire du Casino de Bamako qui appartiendrait au nommé Michel Tomi...
Devant une telle mauvaise foi dans l’intention de nuire, parce que nos confrères de "Le Monde" auraient pu recouper leurs informations auprès des services de communication de la Présidence, le Président IBK a donc décidé de prendre attache avec des avocats français et maliens “afin d’étudier toutes les suites judiciaires possibles, y compris en termes de mesures urgentes et à titre conservatoire”, indique un communiqué de la Présidence. C’est dire que le journal français "Le Monde" pourrait faire l’objet d’une poursuite judiciaire dans cette affaire.
En attendant la suite qui sera donnée à cette affaire, examinons ensemble les non-dits et les dessous de l’article de notre confrère "Le Monde".
LA MAUVAISE OPTION
Si l’on peut se demander si le Président IBK est une victime collatérale de la longue et vaine traque contre celui qu’ils appellent “le dernier parrain des parrains français” ou s’il est un mauvais choix de la mauvaise cible de journalistes en mal de sensation, on est en droit d’affirmer que le journal français “Le Monde” a pris la mauvaise option de se couvrir de ridicule et de s’exposer à un discrédit cinglant, en associant le président Ibrahim Boubacar Keïta à une vieille enquête ressassée au goût du jour (et pour cause !).
Dans un article cousu de fil blanc, pour ne pas dire un grossier tissu de mensonge et de diffamation, deux journalistes de “Le Monde”, apparemment friands de “remous” et de balivernes tropicaux ont choisi de mettre à leur tableau de chasse quelques leaders africains, notammentles Présidents Ibrahim Boubacar Kéïta et Ali Bongo Ondimba du Gabon.
Manque de veine, pour Gérard Davet et Fabrice Lhomme, en associant le président IBK au réseau dit de “Tomi”, ils se sont attaqués au mauvais client et au mauvais moment. Parce qu’homme d’État à la probité et à l’intégrité reconnues par tous, IBK est aujourd’hui l’une des icônes, sinon l’icône fédératrice du leadership africain en terme d’estime, de respect et de crédit.
Evoquer son nom dans une vieille affaire franco-française de corruption et de Mafia, à des dizaines de milliers de kilomètres de son Mali natal, démontre, au-delà de la légèreté journalistique, tout le mépris d’une certaine presse et opinion françaises envers l’Afrique en général et, en particulier, notre pays.
On aura donc compris que c’est pour salir le président IBK, conformément à la feuille de route d’une certaine France, qui ne souffre pas de voir en face d’elle des chefs d’État africains fiers de leur culture, de leur histoire, et déterminés à défendre les intérêts de leur peuple, que des journalistes le présentent comme l’ami, pire l’obligé de la Mafia corse. Mais en se fondant sur quoi ? Sur de grossiers mensonges habillés… “par une bel après-midi printanier…”. Mais voilà, à vouloir salir par tous les moyens un Chef d’État que son peuple sait propre, l’exactitude journalistique dont nos deux confrères auraient dû faire preuve s’est noyée dans le venin de la malveillance et de la diffamation. Cette affaire friserait le cocasse si l’honneur et la dignité d’un homme et d’une nation n’étaient pas en jeu.
UNE VOLONTÉ MANIFESTE DE SALIR UN HOMME QUE SON PEUPLE SAIT PROPRE
En effet, tous les Maliens, même ses pires adversaires, à l’unisson, seraient prêts à témoigner sur le Coran, et sous serment à la barre, qu’en “Avril 2012”, IBK n’a pas bougé de Bamako. Il était à Bamako avant le 22 mars, date du coup d’État, et y est resté plusieurs mois après, compte tenu de la gravité des évènements…
D’ailleurs, en avril 2012, IBK n’était pas président du Mali, et ne pouvait pas amener dans ses bagages à Paris une flopée de gorilles, comme le laissent entendre les grands journalistes d’investigation dont la malveillance et l’intention de nuire sont manifestes.
Quant à l’avion de la compagnie Afrijet, il est loué par l’Etat du Mali, factures à l’appui, alternativement avec un avion de la Royal Air Maroc mis à disposition par Sa Majesté Mohamed VI. L’acquisition d’un nouveau Boeing par l’État du Mali est en cours de finalisation, pour remplacer le Boeing 727 acheté à l’époque d’ATT, qui n’est plus en État de voler, comme l’attestent les audits techniques effectués en septembre 2013.
Quant à la prétendue participation d’IBK au capital du Casino de Bamako, où sont les preuves ? La liste des actionnaires n’est-elle pas connue ? Pourquoi ne pas avoir vérifié ? Pourquoi mentir ?
Le mensonge ne peut accoucher que du mensonge. Tout comme ce séjour fantasmagorique d’avril 2012, on invente le fait que M. Tomi a payé en février 2014 les frais d’hôtel, la voiture et la sécurité du même IBK, alors qu’il était déjà président de la République ! Bien que pays affaibli, le Mali n’a t-il pas les moyens de payer l’hôtel de son Président ? L’Ambassade à Paris ne dispose-t-elle pas de véhicules de standing pour transporter le Président ? Le président ne voyage-t-il pas à chaque fois avec des agents de sécurité du Groupement Spécial de Sécurité présidentiel ? Désormais, ce n’est plus le Président IBK qui est attaqué, mais le Mali, l’ensemble du peuple malien.
Chacun d’entre nous, chaque africain, tous ceux qui connaissent IBK, peuvent attester qu’il n’est pas un leader à se rabaisser à cette dimension. Ayant étudié, travaillé et vécu à Paris pendant une vingtaine d’années, l’homme y a ses habitudes, qui sont loin de celles racontées par les deux journalistes du journal “Le Monde”.
C’est au nom de cette dignité, et pour l’honneur du Peuple du Mali qui lui a fait confiance, que le président Ibrahim Boubacar Kéïta est décidé à intenter une action en justice contre le journal français “Le Monde”.
Affaire à suivre !
Baba SANGARÉ