Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Soir de Bamako N° 4012 du 1/4/2014

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Affaire des compressés : Soumaïla Cissé dit-il toute la vérité ?
Publié le mardi 1 avril 2014  |  Le Soir de Bamako




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Dans sa livraison du vendredi dernier, le confrère de “L’Indépendant” a rapporté “les accusations que le ministre de la Justice, Mohamed Ali Bathily, a portées [à l’endroit du député Soumaïla Cissé] lors d’un meeting récent dans un foyer à Montreuil, en région parisienne. Selon lesquelles, au moment où était Ministre des Finances du Mali, Soumaïla Cissé aurait spolié les travailleurs compressés de 40% de leurs droits qui s’élevaient alors à 56 milliards Fcfa soit un détournement de 22 milliards 400 millions Fcfa”. Puis, le confrère a livré la réaction de Soumaïla Cissé face aux accusations formulées par le Ministre Mohamed Ali Bathily.
Cette réaction de Soumaïla Cissé a été jugée violente et disproportionnée et a amené un militant du Mouvement Populaire de Soutien aux Actions de Changement (Mpsac) à nous faire parvenir une contre-réaction à la réaction du député Cissé de l’Urd. Le Mpsac se veut un mouvement de soutien aux actions entreprises par le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Nous vous livrons in extenso la réaction du militant du Mpsac.
Entre Soumi Champion et la transparence, si ce n’est pas le divorce, c’est une longue histoire de désamour, avec des piques d’hystéries et de baragouinages extraordinaires. Il se veut milliardaire, mais ne souffre pas, un seul instant, qu’un fouineur s’interroge sur l’immense fortune qu’on lui prête. A t-il seulement compris, après sa honteuse défaite à la dernière présidentielle, que l’argent ne permet pas tout et que les maliens ne se laissent plus acheter avec du fric, et n’importe quel fric ?

En tout cas, à lire son entretien téléphonique avec un journaliste, il ne semble pas avoir bien compris le sens de l’honorabilité liée à son statut de député.

Affichant mépris et arrogance contre un Ministre de la République, celui qui se proclame chef de file de l’opposition, après que sa folie du pouvoir ait été stoppée par les urnes, menace le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, et numéro 2 du Gouvernement, d’un procès en diffamation en bonne et due forme. S’il s’était contenté d’une menace en l’air ! Mais voilà, un “honorable”, fait dans le “populaire” en usant d’un vocabulaire peu honorable, qui jongle avec le vulgaire envers un Ministre de la République (bassesse, mensonge éhonté, frasques, passé sulfureux…) Voilà tout Soumi.

Et si les Maliens le savent Champion dans un domaine, c’est bien dans le langage ordurier, la petitesse, l’arrogance et la suffisance injustifiée. Soumi doit comprendre que son statut de député l’oblige au respect de certaines règles. Comme le rappelait le journal “Les Echos”, quand on monte sur l’arbre de la transparence, il faut s’assurer de ne pas avoir le pantalon troué…

Ayant géré les finances de la République puis l’Uemoa, et n’ayant jamais démenti être milliardaire, Soumi Champion doit souffrir que ceux qui ont les clés des placards veuillent bien les ouvrir. Et selon l’autre, de quoi s’inquiète-t-il et s’emporte-t-il si ses placards ne renferment pas une véritable quincaillerie ? A beau mentir qui vient de loin, n’est-ce pas ?
22,4 milliards à l’époque, calculez un peu les intérêts s’ils étaient placés au profit des bénéficiaires ! Et parce qu’on est opposant, il faut les passer pour pertes et profits ? Nul n’est et ne sera au-dessus de la loi. Le temps de l’impunité est révolu. Ce ne sont pas les insultes, et surtout pas celles assenées par des militants en mission dans la presse, qui distrairont le Ministre Mohamed Ali Bathily dans sa traque contre la pègre et à la camarilla clanique qui a pompé et sucé le sang des maliens.

À la menace de procès, Me Mohamed Ali Bathliy, Ministre de la Justice doit envisager de répondre par l’imminence d’un procès en ouvrant les archives du Ministère des Finances et en demandant à l’Uemoa d’en faire autant, pour engager une procédure pour corruption et délinquance financière. Le Gouvernement, qui prône l’impunité zéro, a déjà donné son feu vert, et l’Assemblée sera bientôt saisie d’une demande de levée d’immunité parlementaire.
Une correspondance particulière d’un militant du Mpsac

 Commentaires