PARIS – L’ancien ministre de l’Intérieur Manuel Valls a été nommé lundi par le président François Hollande à la tête d’un gouvernement de combat, resserré, au lendemain d’une lourde défaite de la gauche aux élections municipales en France.
Assurant avoir entendu le mécontentement et la déception des Français lors du scrutin qui a consacré la victoire de la droite et la percée historique de l’extrême droite, le chef de l’Etat a confié à Manuel Valls la mission de conduire le gouvernement après s’être séparé de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre depuis 2012.
Le redressement du pays est indispensable. Celui de notre appareil productif. Celui de nos comptes publics. Celui de notre influence en Europe et dans le monde, a ajouté le président.
Il a promis une équipe resserrée, cohérente et soudée, qualifiée de gouvernement de combat, pour redonner de la force à notre économie.
François Hollande, au plus bas dans les sondages, a répété son objectif de mise en place d’un pacte de responsabilité entre l’Etat et les entreprises. Moins de charges sur les entreprises, en particulier sur les bas salaires et, en contrepartie, plus d’embauches et plus d’investissement, a plaidé le président.
Il a également annoncé une réduction des impôts des Français et une baisse des cotisations payées par les salariés.