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Situation sécuritaire à Bamako : quand Mariko joue au pyromane !
Publié le mardi 1 avril 2014  |  Tjikan


© aBamako.com par A S
Rencontre politique
Le secrétaire du parti SADI, Oumar MARIKO a organisé une conférence de presse le lundi 26 novembre 2012


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Pendant toute la semaine dernière, la radio Kayira appartenant à l’honorable Oumar Mariko a ouvert ses micros à un groupe de femmes, se réclamant comme les épouses des militaires impliqués dans l’affaire dite des bérets rouges. Celles-ci se servent de la voix du Kayira comme tribune pour appeler à la mobilisation de la population de la capitale à participer à une marche. Quand bien même qu’Oumar Mariko sait que la loi sur la presse prohibe les appels à des manifestations tendant à perturber l’ordre public. Mais, cette question se gère ailleurs. Mais, à vouloir coûte que coûte déstabiliser le régime, avec lequel, il a signé un pacte d’alliance, Oumar Mariko rame-t-il dans quel sens ? Pour faire chavirer le bateau commun.
Il faut rappeler que dans la nuit du 30 avril au 01 mai 2012, c’est à travers les ondes de la radio Kayira, qu’Amadou Haya Sanogo s’est adressé aux Bamakois inquiets, de savoir de quoi demain sera fait. Au lendemain de cet événement tragique, au lieu d’appeler toutes les parties à la retenue, les leaders du regroupement politique MP22 ont fortement contribué à mettre l’huile sur le feu.

Adama Diarra a accompagné les militaires à la télévision nationale pour dire que la junte a eu raison des ennemis. Comme s’il s’agissait d’un front ouvert à deux armées étrangères. C’était la chasse aux sorcières pendant des mois. Les éléments du régiment des commandos parachutistes (RCP) se cachaient pour circuler, comme s’ils ne sont pas des Maliens. Leur seul tord a été d’être en son temps un militaire coiffé du béret rouge, un signe distinctif les différenciant des autres corps habillés.

En s’agitant de la sorte, Oumar Mariko a certainement des choses à se reprocher. D’ailleurs, lors de son passage sur les ondes de la radio Klédu, il a laissé entendre que s’il n’était pas député, déjà il sera en tôle. Et, si c’était le cas, y a-t-il un problème en cela. A ce qu’on sache, dans le combat politique, la prison n’est pas une autre phase dans la construction d’un idéal politique ? Pourquoi a-t-il peur de la prison ? Pourquoi pousser les enfants des autres à la boucherie et disparaître soi-même en prenant la poudre d’escampette ?

Le moment est venu pour Oumar Mariko de s’assumer et d’assumer ses actions politiques. Depuis 1990, il est dans la clandestinité. Chaque fois que l’horizon s’obscurcit, il disparaît dans la nature. Même lors de la vague d’arrestation des dirigeants du Collectif des partis politiques de l’opposition (COPPO), il a réussi à passer entre les mailles du filet. Tandis que des sources bien informées rapportent que c’est lui qui aurait identifié et indiqué le policier en civil, tué lors d’un meeting.

Pour une fois, une affaire juridico-politique est en passe d’être élucidée par la justice. Qu’on la laisse faire son travail. Certes, la réaction des femmes des militaires arrêtés ou radiés dans le cadre de cette affaire est compréhensible, mais le pays a besoin d’une certaine sérénité en ce moment. Oumar Mariko n’est pas donc dans son rôle en tant que pyromane. Il doit aider son allié politique à maitriser le front social, d’abord en tant que animateur politique, sinon la violence, est l’argument des politiques en carence d’idées.

Mohamed A. Diakité

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