Ses détracteurs ne s’attendaient pas à une telle réponse à l’article de “Le Monde” (publié dans son eedition du 28 mars 2014). Alors que généralement, les États se taisent sur le genre d’allégations contenues dans ledit article, le Gouvernement malien a réagi immédiatement, sachant qu’au-delà de la personne d’IBK, c’est le Président de la République qui est visé et par conséquent tous les efforts que notre pays est en train de déployer pour être débout et rester digne.
A la suite du communiqué gouvernemental, parce qu’il n’a rien à cacher à son peuple, le président a accepté de se prononcer lui-même sur l’affaire à travers les antennes de l’Ortm. Sans esquiver et sans dissimuler.
Il parle de Michel Tomy sans honte et assume la relation. Mais le puissant client hier des services secrets français n’est pas son partenaire en affaires. Il reconnaît qu’il se déplace souvent dans un appareil d’Afrijet, une compagnie supposée appartenir à Tomy, mais l’appareil est loué en bonne et due forme par les services de la présidence malienne.
Ce n’est pas la première fois, rappelle le Président, qu’il est accusé de détenir des parts dans le Casino ou dans le Pmu. Il ne peut rien contre la calomnie et la médisance. Mais il a foi en Dieu, en sa justice et en sa protection. Tout le reste est vain. Tout le reste est prétexte. Car notre président paie aujourd’hui pour sa détermination à régler la question du Nord, au Mali, avec les Maliens et dans le respect de la souveraineté et l’intégrité du Mali.
Qu’on l’accuse, qu’on le traîne encore dans la boue, il ne cèdera pas une once de notre territoire. D’ailleurs, il ne peut pas. Il porte la confiance de ceux qui le connaissant savent ses principes et ses valeurs. Il a dit que Mali ne lui appartient pas, mais qu’il est là pour le veiller et que, inch’Allah, il le transmettra tel qu’il l’a trouvé à son successeur. Pour cela, il acceptera toutes les insultes à sa personne, toutes les méchancetés, tous les complots.