"Ah les Français" ! Pour paraphraser Léon Gontran Damas qui, au plus fort de la lutte d’expansion coloniale, nous définissait la nature réelle de ces "petits malins" pensant avoir le pouvoir d’assujettir l’homme Noir incontestablement béni de Dieu. Des missions de pillage systématique de l’Afrique déguisées sous le vocable "exploration" à l’usage de la violence pour s’approprier et les âmes et des biens d’autrui, nos amis blancs semblent n’avoir rien tiré comme enseignements des luttes implacables des Samory Touré, des Babemba, des El Hadj Cheick Oumar Tall, et de leurs dignes héritiers, pères fondateurs de l’Afrique indépendante, comme Mamadou Konaté, Modibo Keïta, Fily Dabo Sissoko, Ahmed Sékou Touré, Patrice Lumumba, Kwamé Khrouma… Vouloir les citer tous serait fastidieux.
Les petits blancs, notamment les Français, n’ont pas encore compris que jamais l’Afrique rebelle ne se soumettra plus aux fantasmes fous de quelque ex-puissance coloniale. On peut nous exercer des chantages, nous contraindre à la disette, et transposer en Afrique les guerres fabriquées dans des salons feutrés en Europe, mais jamais nous ne courberons l’échine devant qui que ce soit. Aucune extrapolation des "petits bobos" des élites politiques françaises ne sera possible au Mali.
Le président IBK n’est pas Nicolas Sarkozy, chez qui l’effronterie la dispute à la mégalomanie, un friand de l’argent sale, aujourd’hui éclaboussé par une serie d’affaires de financement occulte de sa campagne. Le président IBK n’est pas ce président français, grand abonné au concubinage et joker du double langage.
Le journal "Le Monde" peut être mis en contribution dans la tentative stérile de partition du Mali, il peut être sollicité par des milieux français proches des groupes séparatistes du nord du mali, jamais il ne saurait ternir l’image de l’homme IBK, encore moins le président IBK. Une image se confondant avec celle de la Renaissance du grand Mali. Le grand Mali qui ne connaîtra plus la honte telle que souhaitée par certains. Le grand Mali qui ne sera plus, plaise à Dieu, la risée du monde, au grand dam du journal "Le Monde" et de ceux qui l’utilisent ! Comme dirait l’autre "on a tout compris".
Toutes ces attaques en dessous de la ceinture, c’est uniquement dans le but de déstabiliser IBK dans la marche du Mali sous sa conduite éclairée vers la paix des braves. Cette paix des braves, et Dieu sait que les Maliens sont braves, sera scellée quoiqu’il advienne !
Le Mouvement National de Libération del’Azawad (Mnla) et ses protecteurs français ont intérêt à se raviser et à entrer dans le giron de la dynamique de paix envisagée par le président IBK, le président de tous les Maliens. Le dialogue de paix ne bougera du Mali, et il se fera dans le strict respect de l’intégrité territoriale du Mali. Un autre agenda ne passera pas.
Quant au journal "Le Monde", pas de doute, le monde entier aura l’occasion de juger sa crédibilité et sa vraie nature à l’épreuve du temps. "Le Monde" ne s’était jamais confronté à un plus grand que lui, mais il saura dans les jours à venir que le président IBK, pour laver son honneur, sa dignité bafouée, va préférer la mort au fait que la vérité soit galvaudée. Surtout qu’au-delà d’IBK, c’est l’honneur et la dignité du Mali et des Maliens qui sont a être restitués !
