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L’Essor N° 17649 du 2/4/2014

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Le président Ibrahim Boubacar Keïta à Yamoussoukro : Rencontre instructive avec la diaspora
Publié le mercredi 2 avril 2014  |  L’Essor


© Abidjan.net par atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d’Etat
Le 28 mars 2014. Abidjan. S`est tenue ce matin, l`Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d’Etat.PHOTO: SEM IBRAHIM BOUBACAR KEITA, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU MALI.


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En visite à Yamoussoukro où il prenait part au 44èmesommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, comme le veut la tradition, a rencontré les Maliens installés en Côte d’Ivoire. Ces retrouvailles en famille ont été l’occasion pour le chef de l’Etat d’aborder avec nos compatriotes, un certain nombre de sujets d’intérêt national notamment la situation au Nord du pays. Des Maliens de la diaspora dans ce pays voisin et frère, sont venus d’un peu partout pour rencontrer le chef de l’Etat qui avait été ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire au début des années 90.

Rappelons que la communauté malienne vivant en Côte d’Ivoire est estimée à environ 3 millions de personnes soit près 50% de nos compatriotes vivant à l’extérieur. Hamèye Diawara, le président du Conseil des maliens de Côte d’Ivoire, a loué l’hospitalité légendaire de ce pays avant de revenir sur les douloureux événements qu’ont connus nos compatriotes au moment de la crise politico-militaire de la décennie passée. Il a souhaité la construction d’un monument à la mémoire des victimes maliennes de ce conflit au cours duquel 280 de nos compatriotes ont été tués. 21 personnes sont toujours disparues, tandis que de nombreux blessés sont invalides à vie. À cette liste des victimes s’ajoute ceux qui se sont vu déposséder de leurs biens. Leurs dossiers ont été reçus par la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) de la Côte d’Ivoire, a précisé Hamèye Diawara.

Par ailleurs, nos compatriotes demandent la reprise du RAVEC (Recensement administratif à vocation d’état civil), car nombre d’entre eux n’ont pas pu bénéficier de cette opération. Ils ont témoigné de la bonne collaboration avec les services diplomatiques et consulaires.

Après avoir écouté nos compatriotes, le président a confirmé avoir donné des consignes fermes pour que nos représentations diplomatiques s’occupent véritablement de la diaspora. Il est revenu sur certains sujets comme l’entrée de son fils Karim Keïta à l’Assemblée nationale et surtout son élection à la tête de la Commission de défense et de sécurité du Parlement. Le président de la République a expliqué qu’il s’était opposé à la candidature de Karim Keïta. Mais c’est le chérif de Nioro du Sahel qui considère Karim Keïta comme son « petit-fils » qui a eu le dernier mot. Karim s’est présenté et il a passé. « Je ne suis pas intervenu dans sa campagne », a précisé le chef de l’Etat.

Le président de la République a également évoqué l’article paru vendredi dernier dans le journal français « Le Monde » qui soutient que plusieurs chefs d’Etat africains, dont lui-même, bénéficieraient des largesses de l’homme d’affaires Michel Tomi qui fait l’objet d’enquêtes de la part de la justice française.

Le chef de l’Etat a reconnu avoir loué l’avion de l’homme d’affaires corse. « Oui, j’ai loué son avion mais il n’a aucunement financé ma campagne. Je ne suis pas venu piller les fonds du Mali. Si j’avais détourné des sous de ce pays, les Maliens ne m’auraient pas plébiscité comme ils l’ont fait », a estimé le chef de l’Etat.

Sur le dossier du nord, il a estimé que beaucoup d’avancées ont été enregistrés sur la voie du règlement du conflit. Mais il reste encore beaucoup d’efforts à faire. A ce propos, le président Ibrahim Boubacar Keïta a émis des doutes sur la volonté de dialogue du groupe séparatiste MNLA. « Celui qui veut le dialogue et la paix n’a pas besoin d’aller demander de l’aide en Russie ou ailleurs », a observé le président de la République, en révélant que du compte-rendu qui a été fait du séjour moscovite de la délégation du MNLA, il ressort que le mouvement rebelle était allé demander une aide militaire et diplomatique à la Russie.

Envoyé spécial
A. DIARRA

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