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La justice sur la piste du «parrain des parrains» : IBK n’est actionnaire ni au PMU-Mali ni au casino
Publié le mercredi 2 avril 2014  |  Le Progres




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La France a repris du service. Cette fois-ci avec l’affaire Michel Tomi à laquelle elle veut associer le Président malien, Ibrahim Boubacar Kéïta. Le coup venant du quotidien français Le Monde, a été différemment apprécié par les Maliens qui croient aux valeurs d’intégrité morale de leur Président : IBK.

Quand le monde rate le coche

«Avril 2012. Par un bel après-midi printanier, un homme en costume azur sort du restaurant parisien huppé La Maison de la truffe, escorté par ses gorilles. C’est IBK. Il serre dans ses bras un Michel Tomi en petite forme. Atteint d’une sclérose en plaques, il se déplace en fauteuil roulant. Son lieutenant, Jean-Luc Codoccioni, dit «Johnny», est également présent. Les trois hommes ne sont pas seuls : les policiers, en planque, mitraillent la scène au téléobjectif. M. Tomi sait entretenir ses amitiés. Il fournit des vêtements de marque au futur président malien, paie ses séjours à l’hôtel parisien La Réserve, met à sa disposition des avions pour sa campagne présidentielle – M. Tomi possède deux compagnies aériennes, Afrijet et Gabon Airlines». C’est bien en avril 2012 que l’actuel Président malien, Ibrahim Boubacar Kéïta était en France selon le journal Le Monde. Utopie ou réalité ?

L’on sait ici au Mali qu’avril 2012 a coïncidé à une période où la junte militaire contrôlait presque tout, y compris le mouvement de tous les anciens dignitaires du régime défunt. Bref, aucun cadre valable n’est sorti du Mali entre mars et avril 2012. Si ce n’est de la fiction, la scène décrite par le journal Le Monde n’est que de la pure machination. Pour ternir, dit-on l’image du Président malien, Ibrahim Boubacar Kéïta et partant, celle de toute une Nation.

De mémoire d’homme, ce sont deux personnalités maliennes qui ont quitté le pays entre mars et avril 2012. Le Président déchu, Amadou Toumani Touré et l’ancien Président de la Commission de l’UAEMOA, Soumaïla Cissé, non moins Parrain de l’URD et candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2013. Comme pour dire que c’est bien un complot planifié et mis en marche par la France contre le Président malien, IBK.
«IBK n’est actionnaire ni au PMU ni au casino»

«IBK n’a jamais été actionnaire ni au PMU-Mali, ni au casino de l’amitié comme le prétendent certains». Certes, IBK et Michel Tomi se connaissent très bien, mais, il n’entretient aucune relation d’affaires avec le parrain des parrains. «L’actuel Président de la République, IBK a beaucoup d’amis en France, pour y avoir étudié. Il a passé 25 ans dans ce pays-donc un quart de siècle, mais n’a jamais traité d’affaires. Il a toujours évolué dans le monde du développement. D’abord à l’Union Européenne à travers le projet FED et à l’ONG Terre des Hommes. Notre Président n’a de relations d’affaires avec personne et connaît bien, Leonel Jospin et François Hollande tout comme Tomi.», explique une source proche du Président IBK.
Par ailleurs, l’histoire du PMU et du Casino remonte à 1994 où Maître Abdoulaye Sékou Sow était premier ministre.

«L’ouverture des jeux de hasard fait partie des 13 mesures prises par Maître Abdoulaye Sékou Sow pour accompagner la dévaluation du Franc CFA. A l’époque, IBK n’était pas premier ministre. Comment peut-il donc avoir des actions au Casino de l’Amitié et au PMU-Mali ?». Pour corroborer cette déclaration, il est utile de rappeler qu’IBK a reçu six (6) contrôles d’Etat entre février 2000 et août 2007. Mais rien n’a filtré. Comme pour dire qu’il n’entretient aucune liaison douteuse qui puisse nuire à sa réputation. Que veut donc la France ?
Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions
Samakoro KONE

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