En prélude à la célébration de la Journée internationale de l'action contre les mines, prévue pour le 4 avril prochain, le Service de lutte contre les mines des Nations unies (UNMAS), la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères du Mali (CNLPAL) et l'Unicef ont organisé lundi à Bamako un point de presse. Objectif : réaffirmer leur volonté d'éliminer la menace des mines et des restes explosifs de guerre pour sauver des vies et restaurer la paix et faciliter le développement Bert Koenders, représentant spécial du secrétaire général des Nations unis pour la Minusma, Philippe Renard responsable de l'UNMAS au Mali, le colonel-major Issaka Diarra, conseiller technique au ministère de la Défense, membre de la CNLPAL, le lieutenant-colonel Salia Maïga et David Moussa Ntambara de l'Unicef étaient lundi à l'hôtel de l'Amitié face aux hommes de médias.
Il s'agissait pour eux d'informer l'opinion nationale sur les dangers des mines anti personnel et des restes explosifs de guerre pour les populations. La rencontre, entre dans le cadre des activités de la Journée internationale de l'action contre les mines qui est célébrée chaque année le 4 avril. Il s'agissait pour les conférenciers d'attirer l'attention des pouvoirs publics à plus de vigilance face au danger que présentent ces engins pour les personnes et leurs biens et de réaffirmer leur volonté d'éliminer (a menace des mines et des restes explosifs de guerre pour sauver des vies et restaurer la paix et faciliter le développement.
Au Mali, selon les conférenciers, le service de lutte antimines de la Mission multidi-mensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) s'emploie à créer les conditions nécessaires pour les efforts de secours humanitaires,
les opérations de paix et les initiatives de développement.
A les en croire, quatre casques bleus ont pays le sacrifice ultime pour la paix au Malo et 95 autres civiles ont été victimes des mines. "La journée du 4 avril est une occasion pour nous de réaffirmer notre engagement pour un monde libéré de la menace des mines et autres restes explosifs de guerre". Pour le représentant de l'Unicef, les enfants représentent 50 % des victimes des accidents. Mobiles ou poussés par la curiosité, les enfants sont plus susceptibles que les adultes de manipuler volontairement et de manière inconsciente, des restes explosifs de guerre. "C'est pourquoi, l'éducation aux risques des mines, cible en particuliers les enfants et leurs familles en complément à l'éducation au renforcement de la paix et de la cohésion sociale", a dit M. Ntambara.
La commémoration le 4 avril de la Journée internationale de la lutte contre les mines antipersonnel a été instaurée, indique-t-on, pour rappeler au monde entier que les mines antipersonnel et restes explosifs de guerre (REG), continuent d'être la cause de déplacements de populations et d'accidents mortels. De même, ils ont un impact socio-économique considérable.