Selon des informations proches de sa famille, qui nous ont été rapportées alla rédaction, Mahmoud Ag Hattabo, Président du Conseil de Cercle d'Ansongo aurait été tué par la torture. Nos informateurs n'avancent pas de date à ce décès, s elon les explications, celui qui a été accusé d'appartenance au groupe armé du MNLA serait mort une semaine après son enlèvement par des présumés éléments de la sécurité d'Etat. Républicain a eu copie d'une lettre de la famille de Mahmoud Ag Hattabo, au Procureur près de la Cour d'Appel de Bamako, en date du 1er dé» cembre 2013. Le contenu de la orrespondance : « Nous avons l'honneur de vous saisir avec angoisse et larmes aux yeux à travers cette lettre de demande de recherche de notre neveu, frère, époux," père et fils, en l'occurrence Monsieur Mahmoud As HATTABO, dont nous n'avons plus de nouvelles depuis le 18 Septembre 2012:
En effet, Monsieur Mahmoud Ag HATTABO, Président du Conseil de Cercle d'Ansongo, Président de la Chambre d'Agriculture Régionale de Gao et Conseiller Communal de la commune de Tin Hamma, membre de la fraction Kel Essouk de Tin Hamma, a été enlevé dans la nuit du mardi au mercredi 18 Septembre 2012 aux environs de 23 heures à Bamako alors qu'il occupait la chambre №03 de l'Hôtel NABOUN au quartier de Magnambougou. Selon le Gérant de cet Hôtel, Monsieur Mahmoud Ag HATTABO a été enlevé par dés individus qui se seraient présentés comme étant des agents de la Sécurité d'État de notre Pays ».
Selon la correspondance, Mahmoud Ag HATTABO, a été convié à Bamako par les autorités compétentes pour participer à une réunion de Paix et de Sécurité en qualité de personne ressource et responsable au niveau de la Région de Gao. « A Bamako, il a effectivement participé à la réunion et dînait tous les soirs au domicile du Maire de la Commune Rurale de Bara, Monsieur Salerhoum TOURE, qui l'a déposé dans son véhicule à l'Hôtel Naboun quelques heures avant son enlèvement », selon la lettre qui a été déposée à notre rédaction. « Toutes les démarches que nous avons Initiées et effectuées auprès de nos autorités civiles et militaires de l'époque ainsi qu'auprès des ONG chargées des Droits de l'Homme, n'ont pas abouti, et sont restées vaines », poursuit la lettre. C'est pourquoi Monsieur le Procureur, nous, parents et famille du disparu, sollicitons votre soutien afin de faire la lumière sur ce dossier qui nous attriste depuis 16 mois, précise la correspondance.
Sachant compter sur votre soutien, veuillez recevoir Monsieur le Procureur, l'expression de nos sentiments de très haute considération. Pour les Parents et Famille du Monsieur Mahmoud Ag HATTABO : Monsieur Mohamed Ag MOUSSA, Chef de fraction à Tin Hamma, Cercle d'Ansongo
