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La Cedeao ne déploie pas sa force au Mali, demande l`instauration d`une transition en Guinée- Bissau
Publié le vendredi 4 mai 2012   |  Jeune Afrique


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© Getty Images par DR
les chefs d`Etat ouest-africains se réunissent de nouveau pour tenter de répondre aux troubles et violences au Mali et en Guinée-Bissau
jeudi 03 mai 2012, Dakar, Arrivée du président du Niger Mamadou Tandja en compagnie du président sénégalais Macky Sall


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La force d’attente ouest-africaine sera déployée si les autorités maliennes en font "la demande", ont décidé les chefs d’États de la Communauté économique des États d`Afrique de l`Ouest (Cedeao), mercredi 3 mai à Dakar

Après avoir demandé, le 26 avril, à la commission de la Communauté économique des États d`Afrique de l`Ouest (Cedeao) de « commencer avec effet immédiat le déploiement de la force d`attente » au Mali, les chefs d`État ouest-africains réunis à Dakar ont cette fois soumis le déploiement de cette force à la demande des autorités maliennes.

Les chefs d`État ont demandé à sa commission « de préparer la force en attente en vue de son déploiement immédiat dès que le Mali en fera la demande », selon le communiqué final rendu public mercredi 3 mai. Un déploiement également soumis à la consultation « des partenaires au développement » de la Cedeao, en vue de permettre le financement de l’opération, dont le coût s`élevera à 577 millions de dollars.

Après les combats entre les ex-putshistes et les militaires « Bérets rouges » favorables à l`ancien président malien Amadou Toumani Touré, le sommet de Dakar a « condamné avec fermeté les affrontements entre les différentes forces armées et déploré leur impact négatif sur la sécurité des populations ». Les forces armées sont appelé à « se consacrer aux missions régaliennes de défense du territoire », et « toute personne qui déstabilisera la transition, s`exposera aux sanctions », ajoute le texte final.

Raimundo Pereira écarté ?

Concernant la Guinée-Bissau, le sommet a décidé qu’une force ouest-africaine « sera déployée pour garantir le retrait de la Misang (Mission angolaise) et assurer la sécurité de la transition », sans pour autant préciser de délai. Le sommet d`Abidjan avait demandé son envoi « avec effet immédiat ». Les chefs d`État ont confirmé leur décision prise le 26 avril à Abidjan « d`instaurer une transition de 12 mois ». « Pour diriger la transition, le sommet recommande que l`Assemblée nationale renouvelle son bureau et le nouveau président de l`Assemblée assurera la fonction de président par intérim, ensuite un Premier ministre de consensus sera désigné pour conduire un gouvernement de large ouverture », précise le communiqué.

Il ajoute que « le sommet recommande que le président intérimaire et le Premier ministre de transition ne seront pas candidats à la présidentielle ». Mardi 1er mai, la junte militaire au pouvoir à Bissau avait déclaré accepter « toutes les exigences » de l`Afrique de l`Ouest quant au retour du pouvoir des civils, hormis le rétablissement dans ses fonctions du président par intérim Raimundo Pereira. Les chefs d`État ont exigé la « libération de toutes les personnes encore illégalement détenues dans le pays » depuis le coup d`État militaire du 12 avril et maintenu les sanctions diplomatiques, économiques et financières décidées dimanche « jusqu`à l`application par les protagonistes des décisions prises par la Cedeao ».

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