Quel avenir pou la nation malienne dans ce contexte particulier de semblant de sortie de crise ? Cette question essentielle préoccupe I9Alliances des démocrates patriotes pour la sortie de crise (APDS) qui a étalé hier, à l'occasion de ses deux ans ses appréhensions, soucis et satisfécits vis-à-vis de la gestion des affaires publiques. L'Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise a célébré, mardi 2 avril 2014, les deux de sa création. Ce regroupement politique composé de la Convention nationale pour une Afrique solidaire (Cnas/Faso-Hèrè), l'US-RDA, le parti FAD ainsi que plusieurs associations politiques notamment l'Alliance des mouvements pour la conscientisation et la formation des jeunes (AMPCFJ) a jugé utile de saisir cette occasion pour dire sa vision sur la gestion des affaires publiques. Ainsi, il ne va pas par le dos de la cuillère pour dénoncer la levée des mandats d'arrêt qui pesait sur certains leaders du MNLA, aujourd'hui élus députés à l'Assemblée nationale, l'absence de ligne directrice pour la libération totale de Kidal qui, aux dires de l'APDS, " échappe encore au contrôle de l'Etat central et la souveraineté du Mali n'est as entièrement rétablie sur tout le nord du pays". Au demeurant, le regroupement est pour un désarment des groupes rebelles avant toute négociation.
Sur la question de Kidal, l'APDS marque sa préférence pour un approfondissement de la décentralisation selon le concept de libre administration des collectivités tel que prévu à l'article 70 de la Constitution du 12 janvier 1992. En matière de marchés publics l'APDS s'inquiète « de la réalité et des circonstances de certaines commandes publiques (équipement de l'armée, projet d'acquisition d'un nouvel avion présidentiel etc.). Faisant sien d'un principe qu'aucun régime n'a pour mission de remplir les caisses pour son successeur et que tout pouvoir 6e\ra réunir les moyens financiers de sa politique et son programme, l'APDS demande à l'Assemblée nationale d'interpeller le gouvernement, y compris dans la question d'actualité sur la réalité ou non des dits marchés et sur leur conformité à l'intérêt général.
Ne disposant d'aucun député é l'Assemblée nationale et son candidat à l'élection présidentielle à la queue du peloton des 28 candidats à la proclamation des résultats de ces différents scrutins, le regroupement impute ces mauvaises performances aux achats de consciences et autres facteurs néfastes qui ont émaillé les scrutins. Pour ce qu'il convient d'appeler l'affaire Toumi, l'APDS estime que " le président de la République a commis une grave erreur de jugement politique en ne rendant pas publique sa déclaration de biens conformément à la constitution du 12 janvier 1992". Toutefois, le regroupement politique appelle à la présomption d'innocence. Le regroupement ne peint pas tout en noir. Pour cela on en parlera dans notre prochaine édition.