Le changement tant sollicité est resté dans les urnes lors de la présidentielle. Depuis ce jour, il est pris en otage. Il risque de ne plus réapparaitre. Compte tenu des obstacles qui s’érigent sur son chemin actuellement, il est dernière le rideau de l’oubli. Pourtant les maliens aspirent toujours au changement.
Les élections présidentielles dernières ont été considérées au Mali comme un départ d’une nouvelle base pour les maliens.
En réalité, elles semblent aujourd’hui être le départ d’un système qui ne dit pas son nom. Mais, qui montre chaque jour une partie de son triste visage aux maliens, dont l’espoir s’est transformé en amertume.
Ainsi, le système de gouvernance actuel dans lequel le bateau Mali navigue, mérite bien une attention particulière de la part du citoyen lambda. Car, le pouvoir commence à être aux mains de quelques privilégiés. Comme disait le poète Hugo, « le rêve est tombé devant la réalité ».
Le changement attendu tarde à pointer le nez. En lieu et place, l’on assiste à de nouveaux centres de pouvoir qui ne reculent devant rien pour leur enracinement. Et cela se constate déjà à Koulouba, à Bagadadji et dans certains départements ministériels.
Tout porte à croire que les revendications légitimes du peuple malien pour un changement, préoccupent peu d’acteurs. Et un véritable sentiment de doute, de regret s’installe chez certains citoyens maliens qui sont de plus en plus convaincus qu’ils ont affaire à un système oligarchique qui ne tardera pas a montré son vrai visage, si cela n’est pas déjà fait.
Ousmane Baba Dramé