Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Soir de Bamako N° 4014 du 3/4/2014

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Dans les coulisses de la MINUSMA : La Conseillère du Chef de la Minusma roulerait pour le Mnla
Publié le vendredi 4 avril 2014  |  Le Soir de Bamako




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Mme Carole Mottei, une conseillère de Bert Koenders, le patron de la Minusma, serait également une conseillère occulte du Mouvement National pour la Libération de l'Azawad (Mnla). L’information, qui a fait le tour des Rédactions de notre pays, se fait insistante. L’influente conseillère ne ferait plus mystère de ses accointances avec le Mnla.

Ancienne employée de l’Ambassade de la Suisse au Mali, Madame Carole Mottei, a intégré la Mnusma où elle se présente de plus en plus comme un hôte encombrant pour notre pays. Plus le temps passe, plus cette collaboratrice de Albert Gérard Koenders affiche son engagement auprès du Mnla, qu’elle conseille dans un sens ou dans un autre. Déjà, le passé de cette dame ne plaide pas du tout en sa faveur, compte tenu de tout ce qu’elle a apporté au Mnla lorsqu’elle travaillait pour l’Ambassade de la Suisse au Mali. De nombreux Maliens qui ont suivi les tribulations de Mme Carolle Montéi ces dernières années se demandent pourquoi les autorités du pays ne l’ont pas encore déclarée "persona non grata" au Mali.

Mme Carolle Montéi ne serait pas étrangère à la politique de la chaise vide observée par le Mnla, depuis le depuis des concertations tripartites (Gouvernement, Groupes armés, Minusma), initiées par la Minusma elle-même. Lors de la dernière rencontre tenue les 13 et 14 mars, le Mnla était encore absent. De sources informées, Mme Carolle Montéi aurait travaillé en amont pour amener tous les groupes armés à bouder cette rencontre tripartite Gouvernement-Groupes armés-Minusma de la mi-mars. Or celle-ci était importante, puisque visant à relancer le processus de dialogue inclusif prôné par le comité de suivi des accords de Ouagadougou.

La question qui se pose désormais est de savoir si l’Onu, de par les agissements d’un agent de la Minusma, peut et doit être juge et partie dans le processus de résolution de la crise.
Mieux, Mme Carolle Montéi jouit d’une telle influence auprès de M. Albert Koenders, le chef de la Minusma, qu’il est difficile de croire que celui-ci ne travaille pas en confirmité avec l’agenda de la Suissesse. Un agenda qui relève désormais du secret de polichinelle et qui fait la courte échelle aux intérêts des groupes armés.

Aux yeux de l’opinion nationale, la responsabilité de la Suissesse est grande dans le blocage du processus de dialogue. Un blocage qui est la conséquence de la politique de la chaise vide observée par le Mnla, sur conseil de Mme Carolle Montéi.

Albert Koenders, le chef de la Minusma, est-il conscient de la portée des agissements de Mme Carolle Montéi? En est-il complice? Saura-t-il prendre les mesures nécessaires pour ne plus imposer la présence d’un agent aussi encombrant à ses hôtes du Mali?
Laya DIARRA

 Commentaires