De plus en plus, l’inquiétude gagne les candidats aux examens de fin d’année scolaire 2013-2014. Et pour cause, jusqu’ici, le département n’a pas encore fixé le calendrier des différents examens que sont le DEF, le Bac général et technique, le CAP et le BT.
En effet, la bonne organisation d’un Etat passe par un système éducatif adéquat. Dans notre pays, après les élections générales réussies, tout porte à croire que l’année scolaire doit s’achever avec la bonne organisation des examens. Cependant, face à la situation qui prévaut, nous sommes en droit de nous interroger si les responsables de l’éducation ont la compétence requise pour conduire ce département constituant ‘’un empire’’à part.
Le pessimisme
L’année scolaire 2013-2014 est ressort du ‘’no comment’’. A 2 mois des vacances, le constat est amer. Aucune idée des calendriers des examens ! Or, les cours n’ont pas connu de perturbation hormis quelques échauffourées au sein de certains établissements. Cette année madame Togola et ses collaborateurs font exception à la règle au sein de la famille de l’éducation en prenant en otage les examens de fin d’année 2013-2014.
Généralement, les dates des examens de différents ordres d’enseignement sont fixées par le ministère de l’éducation nationale en collaboration avec les académies d’enseignements. Cela, soit au début de la rentrée scolaire, soit après les compositions de la 1ère période. Il faut signaler que la cellule nationale des examens et concours (CNIEC) enfreint au bon fonctionnement organisationnel de l’éducation Nationale cette année.
La ministre de l’éducation nationale, madame Togola jacqueline Marie Nana doit réagir au plus vite à cette situation qui met en retard le fonctionnement
de l’école malienne, tant au niveau du public que du privé. A cet effet, elle est interpellée à faire plus de rigueur dans son travail surtout l’organisation des examens Nationaux.
Aucune idée sur la situation car les promoteurs d’écoles privées, les directeurs, les proviseurs et autres responsables d’établissements scolaires sont pessimistes du sort des différents candidats de cette année 2013-2014. Puisque le ministère à travers la cellule chargée des examens et concours est toujours indécis par rapport à la tenue des examens.
Il faut aussi dire que la première promotion du nouveau programme initié par le professeur Salikou Sanogo en 2009, sous ATT, passera le baccalauréat cette année. De ce fait, le département a de la peine à formuler les sujets des épreuves des différentes nouvelles filières au niveau des lycées. C’est dire que la ministre Jacqueline Marie Nana a du pain sur la planche. Car elle a hérité d’un travail bâclé de ses prédécesseurs. Elle a la lourde tâche de redresser son département.
Aussi, au niveau des différentes académies d’enseignement, il n’y aucune nouvelle sur l’organisation des examens de l’année 2013-2014. Est-ce qu’on peut dire que l’année 2013-2014 répond aux normes d’une bonne année scolaire ?