Des scribouillards français du journal « Le Monde » se sont pourfendu d’un article qui s’en prend directement non seulement au président Ibrahim Boubacar Kéita, mais aussi et surtout à la dignité du peuple malien dans sa majorité. Associer le nom de celui qui a été plébiscité ou presque par les Maliens à réseau de corruption est, au delà du crime un sacrilège qui on l’espère bien ne sera pas impuni. Mais pourquoi une méchante cabale au moment ou notre pays commence à retrouver petit à petit sa place dans le concert des Nations ? La réponse est bien simple.
Depuis son élection à la magistrature suprême, le président IBK n’avait jamais été aussi agressé si violemment. Lui qui porte encore les stigmates des déboires qu’il a reçu de sa rupture avec l’ancien président alors qu’il était premier ministre. Mais il n’a fallu que la justice s’occupe de l’autre ex président ATT pour haute trahison, et que le ministre de la justice révèle la cleptomanie du chef de l’opposition Soumaila Cissé qui aurait spolié les pauvres compressés de plus de deux milliards pour que les réseau maudits s’activent à vilipender l’homme que tout le peuple malien porte en triomphe.
Comme de véritables psychopathes, ils ont utilisé leur arme favori, la calomnie.
Doit on leur rappeler que depuis que le président IBK a quitté la primature, il fait l’objet de six contrôles de toutes les structures de contrôle financier de l’Etat et n’ont jamais rien révélé sur une malversation quelconque sur ses six années de gouvernance à la primature. Pourquoi donc, peut on l’accusé d’avoir eu à un moment de vie croisé et partagé des sympathies avec un homme d’affaire qu’aucune enquête n’a encore établie ses malversation ?
Il s’agit de Michel Tomi que IBK a connu en France.
Le minable journaliste qui s’est aventuré à écrire que le président IBK est actionnaire au Casino de l’hôtel Amitié, ne pige que dalle des méandres de cette affaire, car il ne pourra jamais justifier devant les jugent qui l’attendent d’ailleurs une quelconque implication de notre président dans un tel investissement. En écrivant que IBK a utilisé les avions de Afrijet Business Service et qui appartient à Tomi, notre « Con de frère » insinue malhonnêtement que ce service était une façon pour Tomi de financer la campagne de IBK.
Pourquoi n’a-t-il pas interrogé Tomi lui-même ? Simple ignominie.
En réalité, pendant sa campagne, IBK louait ses avions avec un certain Diawara PDG de l’usine Stone qui d’ailleurs faisait les mêmes services avec tous les candidats même ceux qui aujourd’hui se cachent lâchement derrière cette ignoble cabale.
N’ayant suffisamment d’avion, l’opérateur économique faisait recours à d’autres partenaires du même domaine. C’est ainsi que notre président alors candidat s’est retrouvé souvent à bord des appareils de Jet Africa sans d’ailleurs se préoccuper de sa provenance.
Voilà ce qui lui coûte aujourd’hui de « souffrir » des « bouches pourries » et des plûmes maudites de certains mercenaires des medias européens.
On serait à une certaine époque que ces minables mercenaires et leurs commanditaires seraient passés chez le forgeron du village pour ce que vous devinez. Hélas IBK a choisi de se confier à la justice, comme le veux la démocratie. La calomnie est redoutable pour les grands hommes, et c’est bien ce à quoi les auteurs de cabales ont pensé. Mais malheureusement il ne s’agit que d’un pétard mouillé.
Abdoulaye Niangaly