ls étaient nombreux en provenance des différents corps dont la gendarmerie à passer le concours d’entrée à l’Ecole militaire interarmes de Koulikoro (Emia) pour être instructeur ou obtenir d’autres diplômes supérieurs dans l’armée. Après le résultat du test, les admis devaient passer à l’étape de constitution des dossiers.
C’est à ce stade que les autorités militaires ont appliqué strictement le règlement. Cela a consisté à un contrôle inopiné du parcours des postulants. Ainsi les officiers ont pu déceler des fraudes sur l’âge et des faux diplômes dans les dossiers.
Les fautifs ne seront pas remerciés, assure-t-on, mais ils retourneront à leur base, c’est-à-dire là ou ils étaient avant pour les professionnels. La formation, elle, continue son petit bonhomme de chemin comme si de rien n’était.