Cinq jours après leur conférence de presse sur soit disant l’immixtion de la CEDEAO dans les affaires du Mali et réclamer la démission de Dioncounda, les militants Sadi-Yèrè-Wolon-Ton ont pris la rue, hier. Pour échapper à une dérive similaire à celle du 21 mai dernier, cette fois-ci, le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra a sorti ses muscles. Par la mobilisation d’un nombre important des forces de sécurité qui ont au finish maté les marcheurs.
Lundi 7Août à partir de 7 heures, les militants du parti Sadi, de l’association Yèrèwolo-Ton et MP22 ont assiégé très tôt ce matin du lundi 7 Août, la devanture de l’Assemblée Nationale. On lisait sur les pancartes : « La concertation Nationale est la solution- Dioncounda doit démissionner et doit respecter son engagement de 40 jours-la CEDEAOd’ Alassane et de Blaise on n’en veut pas- ATT-FDR 20 ans de mauvaise gestion etc».
Dans son intervention, le Prof Rokiatou Sanogo du Mouvement Populaire du 22mars (MP22) a souhaité une concertation nationale pour une sortie de crise.
Son intervention fut suivie de la marche en direction de Koulouba encadrée par un nombre important de forces de sécurité, garde nationale, police, gendarmerie. Un itinéraire, Assemblée Nationale, le Lycée LBAD pour se retrouver devant le musée national, avec des slogans: Nous ne voulons pas de Président imposé ; nous demandons la concertation nationale.
Devant le musée, il y avait une sécurité totale qui barrait la route. Cela pour éviter la dérive du 21 mai qui a vu Dioncounda agresser dans ses bureaux.
En suite intervinrent des bousculades qui se soldèrent par des affrontements. Un combat de corps à corps, manifestants et forces de sécurité. Cailloux contre gaz lacrymogène.
Notons que Mr Boubacar Boré a pris part à cette manifestation.