Elles vont enrichir le cadre d’application pratique du processus de dialogue inclusif, compléter les résultats de Gao et consolider les bases des monographies des diverses expériences quotidiennes de chacune de nos régions
Le ministre délégué à la Décentralisation Malick Alhousseyni a présidé la cérémonie de clôture jeudi dernier des travaux de la Semaine de Tombouctou pour la paix et la réconciliation. C’était en présence d’Albert Koenders, le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies et chef de la MINUSMA, du représentant de la CEDEAO, d’anciens ministres, du gouverneur de région le colonel-major Mamadou Mangara, du président du conseil régional Mohamed Ibrahim Cissé, des préfets des cercles, des maires. De nombreuses personnalités invitées s’étaient jointes aux refugiés venus des pays voisins, aux représentants des associations des ressortissants de la région, à ceux de la diaspora et aux dignitaires des chefferies traditionnelles, coutumières et religieuses. La rencontre s’est déroulée sous la protection d’un imposant dispositif de sécurité mis en place par les forces armées et de sécurité.
Dans son discours de clôture, Malick Alhousseyni a indiqué que « le forum a bénéficié des expériences multiples vécues en terme de défis, de conflits, de souffrances, d’actes de courage et d’innovations insoupçonnées mises en œuvre par les communautés de la région de Tombouctou ». Ce qui a permis, expliquera-t-il, « de faire un diagnostic pertinent, une analyse froide, franche et honnête pour faire des suggestions solutions aux maux identifiés, donner des réponses aux questions posées, en faisant un usage intelligent des vertus de la vérité, de la transparence et l’esprit de responsabilité ».
Le ministre délégué à la Décentralisation ajoutera que cet exercice est essentiel pour tout le monde, car rien de durable ne peut se construire sans la vérité et c’est la raison pour laquelle le gouvernement a créé la Commission vérité, justice et réconciliation, afin que la vérité soit dite, que la justice soit rendue, que les préjudices subis soient réparés et enfin que le difficile processus de réconciliation soit conduit sur des bases justes, équitables et durables avec détermination et sans atermoiements.
Malick Alhousseïni a donné l’assurance que les leçons tirées à Tombouctou vont enrichir le cadre d’application pratique du processus de dialogue inclusif. Elles viennent compléter les résultats de Gao et consolider les bases des monographies des diverses expériences quotidiennes de chacune de nos régions. Il n’a pas manqué de saluer la participation au forum la MINUSMA, la Coopération suisse, la CEDEAO, du Projet d’appui à la transition (PAT-MALI).... suite de l'article sur L’Essor