Badra Alou Diallo, entraineur du djoliba : "Rien n`est encore joué..."

Sport

Publié le vendredi 4 mai 2012 | Les Echos

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Football: huitième de finale aller de la ligue des champions d`afrique
Bamako (mali), 29/4/2012Ligue des champions d`Afrique: Le Stade Malien de Bamako bat son homologue d`El AHly d`Egypte.

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Football: Ligue Africaine 2012

Surpris par un but matinal, l`entraîneur du Djoliba, Badra Alou Diallo alias Conti, pense que rien n`est encore joué et que son équipe a les moyens de ramener la qualification, malgré le résultat nul de Bamako. Entretien.

Les Echos : Que retenez-vous de ce match ?

Badra Alou Diallo : Je suis très déçu du résultat. Ce résultat est dû au manque de concentration de l`équipe. On a une jeune équipe qui a pris très tôt un but, dès l`engagement. Cela nous a déstabilisés, on a réagi, on a eu des occasions en première et en deuxième période. Mais, dans l`ensemble, j`ai pu retenir du positif dans ce résultat. Je pense que rien n`est encore joué et que tout reste possible dans un match de football. Mon équipe a du répondant et aura les moyens d`affirmer ses talents. Elle peut se qualifier sur terrain adverse. Seulement dans le match de samedi, il faut simplement retenir que nous avons manqué le geste qu`il faut.

Les Echos : Et les joueurs ?

B. A. d. : Mes joueurs étaient méconnaissables. Et ils ont raté des occasions immanquables. Et même le geste qu`il faut. L`adversaire était de grande valeur. Il ne manque pas d`expérience, mais je crois que nous aurions quand même mérité la victoire. Ce match nul est embêtant. Cependant, je ne désespère pas d`aller gagner et nous devrions nous qualifier dans quinze jours au Nigeria.

Les Echos : Vous avez surtout une attaque qui ne marque pas de but ?

B. A. d. : C`est un peu l`inquiétude. Parce que très souvent, on a des problèmes pour faire la décision. Je pense qu`il y a un travail encore à ce niveau sinon que dire quand un joueur n`arrive pas à faire la différence dans le dernier geste. La défense aussi n`est pas exempte de reproche sur un but matinal. Les

Echos : Maintenant, vous êtes dans une situation où il faut absolument marquer chez l`adversaire, n`est-ce pas ?

B. A. d. : On va se préparer pour aborder le match retour avec beaucoup de sérénité et envie de gagner. Chaque match à sa vérité. Gagner au Nigeria n`est pas une tâche insurmontable. De toute façon rien n`est encore joué et rien ne sert de revenir sur le match aller. A présent, il faut penser au match retour et à la qualification.

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