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Mali: sécurité et réconciliation parmi les priorités du nouveau Premier ministre
Publié le mercredi 9 avril 2014  |  AFP


© aBamako.com par mouhamar
Primature: Déclaration du Premier ministre Moussa MARA
Bamako, le 09 avril 2014 à la Primature. Suite à sa nomination le samedi dernier comme Premier Ministre du Mali Moussa MARA, a fait une déclaration ce matin.


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BAMAKO - Le nouveau Premier ministre malien Moussa Mara
a indiqué mercredi que le gouvernement qu'il était en train de former, aurait
pour principales priorités la sécurité et la réconciliation, essentielles pour
un pays qui sort d'une longue crise politico-militaire.
"La sécurité de l'ensemble des Maliens là où ils se trouvent et sur
l'ensemble du territoire national", est prioritaire a noté M. Mara, nommé
chef du gouvernement le 5 avril, lors de la passation de pouvoirs à Bamako
avec son prédécesseur, Oumar Tatam Ly.
Il a également cité comme prioritaire "la réconciliation", car "il nous
faut recoudre le tissu social qui a été particulièrement traumatisé par les
troubles des années précédentes", a-t-il ajouté.
Moussa Mara a également annoncé qu'il entendait "renforcer la gouvernance,
les services publics, améliorer les rapports entre les citoyens et l'Etat".
"Nous allons animer le gouvernement avec l'état d'esprit d'intégrité absolue
de ses membres", a-t-il affirmé.
Il a par ailleurs promis de mener sa mission "avec un état d'esprit de
loyauté vis-à-vis du chef de l'Etat", et a rendu hommage à son prédécesseur
"pour les actes déjà posés". Oumar Tatam Ly, qui fut Premier ministre durant
un peu plus de sept mois, n'a pas fait de déclaration.
Dans sa lettre de démission dont l'AFP a obtenu une copie, M. Ly évoquait
des "dysfonctionnements" et "insuffisances (...) dans la marche du
gouvernement" qui réduisaient sa capacité d'action.
Le nouveau gouvernement devrait être connu d'ici à quelques jours.
Le Mali a connu une profonde crise politico-militaire de 18 mois qui a
commencé en janvier 2012, marquée par une offensive de rebelles touareg, un
coup d'Etat et la prise de contrôle des régions du nord du pays par divers
groupes armés dont des jihadistes liés à Al-Qaïda.
Ces jihadistes, qui avaient fini par prendre l'ascendant sur leurs
ex-alliés sur le terrain, ont été chassés des grandes villes du Nord à partir
de janvier 2013 par une intervention militaire franco-africaine toujours en
cours. Ils demeurent cependant actifs dans ces vastes zones, où ils commettent
des attaques à intervalles réguliers.
sr-cs/stb/aub

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