C’est connu. Pour l’élection de Ibrahim Boubacar Keita, la France a mis tout son poids dans la balance. Obligeant du coup certains Etats et chefs d’Etat à s’aligner derrière le candidat avant même la présidentielle.
Mais en six petits mois, des signaux apparaissent entre Bamako et Paris. Ils sont révélateurs d’un profond malaise entre le président malien et ses amis de l’Hexagone. IBK devrait offrir à la France une base militaire avancée au nord (Tessalit) avec la signature de nouveaux accords de défense. Face à la pression d’associations et de groupements, la signature de ces accords, initialement prévue pour le 20 janvier dernier, a été reportée à une date ultérieure. La France attend toujours….
Puis, il y a eu cette sale affaire Tomi révélée par le journal « Le Monde ». Simple coïncidence ? Au même moment, Paris pointe du doigt les autorités maliennes pour leur lenteur à réconcilier et à pacifier le pays. C’est dire que de gros nuages s’annoncent entre le palais de Koulouba et l’Elysée.
La Rédaction