Deux faits récents permettent de croire que les institutions fonctionnent mieux à nouveau et que les forces de l’ordre essaient de s’inscrire dans une dynamique de loyauté au chef de l’Etat.
Il y a eu d’abord cette interdiction faite à des manifestants anti-Dioncounda Traoré, regroupés au sein de l’association Yèrè Wolo Ton («les dignes fils» en langue bambara), de marcher sur le palais de Koulouba, le 6 août 2012.
Cette association favorable au putsch du capitaine Sanogo, on se le rappelle, s’était illustrée de la pire des manières en participant à l’agression du président de la transition le 21 mai.