Pour éviter les débordements des manifestations annoncées dans la capitale, les forces de étaient déployées sur les grands axes de la capitale. Il s’agissait pour celles-ci de contenir les forces vives qui projetaient de descendre dans les rues. Il s’agit des syndicats, des policiers et des élèves, mécontents de l’évolution du climat social.
Mardi dernier, des militants de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) ont été conduits de force à la police pour y être entendus. A leur arrivée, aucun motif n’a été donné comme cause de leur arrestation. Face à cette menace, aucune manifestation n’était perceptible en ville.
Si la CSTM roule pour la libération du capitaine Amadou Aya Sanogo, les élèves, eux, réclament les trousseaux et bourses toujours en traitement. Les enseignants, à leur tour, courent après la satisfaction de leurs doléances sur lesquelles l’ex-PM leur avait donné l’espoir de résolution. Le président de la République, IBK, lors de sa visite à Mopti s’était imprégné des doléances des enseignants.
La semaine dernière, c’était la semaine de sit-in pour les déguerpis et spoliés de leurs terres. Comme pour dire que ça chauffe dans le pays. Il faut ajouter à cela la situation tendue à Kidal. Le nouveau PM Moussa Mara aura fort à faire redresser la barre des contestations.
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