Yaya Koné, directeur de Service Gnalla, à propos du tournoi inter-centres de football : « Nous projetons d’élargir la deuxième édition sur toute l’étendue du territoire »
Après la récente tenue de la première édition du tournoi inter centres qui a vu la parcipation de 16 centres de formation de football du district de Bamako sur le terrain de football de la Co-Can de Kabala, nous avons tendu notre microphone à Yaya Koné, directeur du Service Gnalla, organisateur dudit tournoi, afin de recueillir ses impressions par rapport à l’organisation d’un tel évènement. Entretien.
Nouvel Horizon : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Yaya Koné : Je voudrais tout d’abord vous remercier pour l’intérêt que vous accordez à la promotion du football. Maintenant, s’agissant de moi, je me nomme Yaya Koné, président du club de football pour enfants dénommé « les Girondins de Bamako ». Ma profession: fondateur et directeur de la société immobilière Service Gnalla, qui a organisé ce tournoi.
Nouvel Horizon : Comment un agent immobilier s’est-il retrouvé dans le monde du football ?
Yaya Koné : Bonne question ! c’est un rêve d’enfance qui est entrain progressivement de se réaliser. En effet, tout enfant que j’étais, je nourrissais l’envie de devenir un footballeur professionnel ; malheureusement, le destin a voulu autrement. Cependant, je me suis toujours investi dans le cadre de la promotion du football chez les tous petits. Aussi, j’ai mis en place ma formation sportive dénommée « les Girondins de Bamako ».
Nouvel Horizon : Comment est née l’idée de ce tournoi et quelles sont vos motivations ?
Yaya Koné : Je voudrais vous informer que nous sommes actuellement en train de réaliser la construction d’un complexe qui va abriter un centre de formation de football pour pépinières et minimes ; il y aura plusieurs possibilités pour permettre aux enfants d’être non seulement scolarisés, d’apprendre également plusieurs métiers pouvant faciliter leur insertion sociale et professionnelle. Quant à savoir comment est née l’idée d’un tournoi et nos motivations, nous avons à un moment pensé qu’il était opportun de créer un cadre de rapprochement, de partage et d’échange d’expériences entre les enfants des différents centres existants à Bamako, au Mali, aussi bien dans la sous-région ouest africaine. En initiant ce tournoi, nous voulons aussi encourager la création et la modernisation des centres de formation, afin de promouvoir le football professionnel depuis la base. Cela va surtout, selon nous, contribuer à la création d’emplois.
Nouvel Horizon : Êtes-vous satisfait de l’organisation et des résultats obtenus à travers ce tournoi ?
Yaya Koné : Nous sommes satisfaits d’avoir en si peu de temps réuni tous ces centres qui ont accepté de participer avec nous à ce tournoi. Nous sommes surtout heureux de savoir qu’un lien de fraternité et d’amitié est né et renforce la volonté d’aller ensemble vers la professionnalisation du football, à travers la formation des enfants depuis les centres de formation de base. S’agissant du résultat, j’estime qu’il est trop et prétentieux de notre part de faire un quelconque bilan, il faut cependant dire que nous allons tirer les leçons de ce qui n’a pas marché, afin de mieux aborder la prochaine édition. C’est le lieu pour nous de remercier toutes celles et ceux qui n’ont ménagé aucun effort pour nous soutenir moralement et financièrement dans l’organisation de ce tournoi.
Nouvel Horizon : Qu’ambitionnez-vous à partir de ce projet avec les centres de formations ?
Yaya Koné : Si cette première, comme une expérimentation, s’est limitée au niveau du district de Bamako, nous projetons avec l’apport de tous d’élargir la deuxième édition sur toute l’étendue du territoire malien. Si cette tentative réussit, l’on pourra faire de ce tournoi un évènement sous-régional devant opposer plusieurs centres des différents pays de la sous-région.
Nouvel Horizon : Quel appel avez-vous pour le public Malien et votre mot de la fin ?
Yaya Koné : Je voudrais inviter tous les acteurs du monde du football malien à plus de professionnalisme et de solidarité dans la famille, car seul l’esprit d’union autour d’un même objectif pourrait permettre de mieux organiser le milieu du football pour le bonheur de tous. Aux jeunes footballeurs, je leur demande plus de travail et de discipline, car plus on se donne au travail dans le sérieux, plus on a la chance de se perfectionner davantage. Je vous remercie.
Propos recueillis par Alpha C. SOW
