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Le Soir de Bamako N° 4018 du 10/4/2014

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Le premier Moussa Mara, lors de sa première déclaration. • « Cette mission, nous allons la mener avec un état d’esprit de loyauté envers le chef de l’État »
Publié le vendredi 11 avril 2014  |  Le Soir de Bamako




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 Dans le dossier

• « C’est le Président de la République qui a été choisi par les Maliens et le Gouvernement constitue son instrument d’action »

• « Un membre du Gouvernement ne saurait travailler s’il n’est pas loyal au Chef de l’État ».
• « Il est indispensable que le Gouvernement se fonde sur un socle: la majorité présidentielle. Nous allons nous employer très rapidement à faire en sorte que la majorité présidentielle et l’exécutif aillent mains dans la mains ; que cette majorité ait un contenu politique très divers et varié. »

Après une passation symbolique de service avec son prédécesseur, Oumar Tatam Ly. Le tout nouveau Premier ministre Malien, Moussa Mara s’est adressé à la presse. La cérémonie a eu lieu, hier mercredi 09 avril 2014, à la Primature, en présence des journalistes nationaux et internationaux, et des membres de son cabinet.

A l’entame de son intervention, il a d’abord remercié le Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Kéita, pour l’honneur qu’il lui fait, en lui confiant entière responsabilité de gestion du Gouvernement en ce moment difficile de notre pays. Il a aussi remercié son prédécesseur, Oumar Tatam Ly, pour l’action déjà engagée et les actes déjà posés à la hauteur de son patriotisme et de sa volonté de changement dans le pays.
Monsieur Mara a indiqué que le Chef de l’État lui a confié la responsabilité de mener la mission, de conduire l’action du Gouvernement, conformément à ses orientations qui ont été approuvées massivement par les compatriotes, à l’occasion des élections présidentielles passées.
Ces orientations sont au nombre de six (6) qui sont les suivantes :
•la Mise en place d’institutions fortes et crédibles ;
• la Restauration de la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national ;
• la Mise en œuvre d’une politique active de réconciliation nationale ;
• la Reconstruction de l’école malienne ;
• la Construction d’une économie émergente ;

• la Mise en œuvre d’une politique active de développement social.
Selon lui, il n y a pas de pays sans institutions, il n y a pas de République sans institutions. Donc pour lui, il faut renforcer la gouvernance, les services publiques ; améliorer les rapports entre les citoyens et l’État, de faire en sorte que l’autorité de l’État puisse être grandement restaurée sur l’ensemble du territoire; aussi, la sécurité de l’ensemble des Maliens où il se trouve et sur l’ensemble du territoire national.

Le nouveau Premier ministre Moussa Mara a indiqué que le Gouvernement qu’il était en train de former aura pour principales priorités la sécurité et la réconciliation, essentielles pour notre pays qui sort d’une longue crise politico-militaire. « La sécurité de l’ensemble des Maliens, là où ils se trouvent et sur l’ensemble du territoire national », est prioritaire a souligné M. Mara.
Il a également cité comme prioritaire « la réconciliation », car « il nous faut recoudre le tissu social qui a été particulièrement traumatisé par les troubles des années précédentes », a t-il ajouté. Moussa Mara a également annoncé qu’il entendait « renforcer la gouvernance, les services publics, améliorer les rapports entre les citoyens et l’Etat ». « Nous allons animer le Gouvernement avec l’état d’esprit d’intégrité absolue de ses membres », a-t-il affirmé.

Il a par ailleurs promis de mener sa mission « avec un état d’esprit de loyauté vis-à-vis du chef de l’État », et a rendu hommage à son prédécesseur « pour les actes déjà posés ». Oumar Tatam Ly, qui fut Premier ministre durant un peu plus de sept mois, n’a pas fait de déclaration.
Laya DIARRA
Encadré
Extrait de la déclaration du Premier ministre Moussa Mara,

“Il nous faut recoudre le tissu social qui a été particulièrement traumatisé par les troubles des années précédentes ; faire en sorte que les Maliens, mains dans les mains puissent continuer à croire en l’avenir de notre pays et de s’employer de telle sorte que le pays avance. En matière de l’éducation, il faut reconnaître que c’est l’école qui conditionne l’avenir du pays, mais qui détermine aussi notre présent, notre futur et notre place dans les concerts des nations. Par rapport à l’Économie, il faut créer les conditions d’un développement économique significatif qui puisse traduire par une réduction forte de la pauvreté dans notre pays et en même temps que les fruits de cette prospérité puissent être équitablement repartis. Il faut aussi que les services de bases, qui sont éducation, santé, eau, électricité, logements puissent être accessibles au plus grand nombre et que les plus faibles de notre société puissent être secourus. Ce développement social constitue l’un des axes majeurs d’orientations du chef de l’État, Son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA.

Cette mission, nous allons la mener avec un état d’esprit de loyauté envers le chef de l’État ; nous n’oublions pas que c’est le Président de la République qui a été choisi par les maliens et le Gouvernement constitue son instrument d’action. Le Gouvernement ne saurait exister, un membre du Gouvernement ne saurait travailler s’il n’est pas loyal au Chef de l’État. Nous conduirons l’action du Gouvernement avec l’esprit de solidarité entre les Maliens. Il ne peut y avoir du Gouvernement que d’équipe. Il faut que tous se mettent sur une même direction avec la volonté de réussir ensemble.

Nous allons animer le Gouvernement avec l’état d’esprit d’intégrité absolue. Nous ne pouvons plus nous permettre dans notre pays que la responsabilité publique soit un ascenseur socio-économique; que les responsables publique ne soit plus au dessus de tout soupçon.

Nous allons veiller à cette intégrité absolue afin que les membres du Gouvernement soient concentrés pour servir ; nous allons mener cette mission avec l’état d’esprit pour récompenser les mérites; l’état d’esprit de la culture de sanctions ; la sanction est aussi pédagogique.
Nous allons afin mener l’action du Gouvernement avec l’état d’esprit d’équité entre les citoyens. Quelque soit notre position ou statut social, quelque soit notre genre, il faut que l’administration soit publique ; dans l’équité nous allons amener les maliens à croire à l’État et à ses fonctionnements.

Pour que cette mission puisse être couronnée de succès, il est indispensable que le Gouvernement se fonde sur un socle: la majorité présidentielle. Nous allons nous employer très rapidement à faire en sorte que la majorité présidentielle et l’exécutif aillent mains dans la mains ; que cette majorité ait un contenu politique très divers et varié.

Nous allons nous fonder sur la société malienne, nous allons faire en sorte que l’exécutif et la société civile, les leaders traditionnels, religieux, sociaux, qu’il n y ait pas de méfiance.
Nous allons avoir à coeur, le résultat, rien que le résultat. Le résultat en terme des bien être des maliens. L’État n’a d’autre fondement, ni d’autre justification que la satisfaction des attentes des citoyens. Nous devons être attentifs et nous le serons . Nos méthodes sont aussi la rapidité et la machine administrative, la lourdeur, l’indifférence qui seront prises. Nous allons nous employer à ce que l’administration soit véritablement au service des usagers ; que l’Administration soit à l’écoute des populations.

Je termine en lançant un appel à nos compatriotes qui doivent aussi savoir que la réussite du Mali dépend des autorités certes, mais des citoyens aussi. Nous demandons à l’ensemble de nos compatriotes que chacun mesure sa responsabilité en cette période difficile de notre pays ; que chacun s’engage à travailler avec l’État, à respecter les règles, à payer ses impôts, à s’impliquer dans la question publique, pour qu’ensemble nous sortons notre pays de l’ornière. Et Inch’allah nous allons y arriver…”

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