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Mali: le nouveau gouvernement formé, le ministre de la Réconciliation remplacé
Publié le samedi 12 avril 2014  |  AFP


© aBamako.com par mouhamar
Conférence de presse du Ministre de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord
Bamako, le 11 février 2014 (cité administrative). suite aux événements tragiques du jeudi 6 février 2014 dans la localité de Djébook dans la région de Gao, le Ministre de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord, M.Cheick Oumar Diarrah a donné une conférence de presse, ce soir au sein de son département.


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Le nouveau Premier ministre du Mali, Moussa Mara, a formé son gouvernement, dans lequel ne figure plus le ministre sortant de la Réconciliation, remplacé par l’ex-chef de la diplomatie, selon un décret présidentiel lu vendredi soir sur la télévision publique.

Dans ce nouveau gouvernement composé au total de 31 ministres - contre 35 dans l’équipe précédente - Zahabi Ould Sidy Mohamed, un Arabe natif de Tombouctou (nord-ouest du Mali), est ministre de la Réconciliation, en remplacement de Cheick Oumar Diarrah, qui quitte le gouvernement. M. Ould Sidy Mohamed est remplacé au ministère des Affaires étrangères par Abdoulaye Diop, un diplomate.

Huit personnalités font leur entrée dans le nouveau gouvernement qui compte huit femmes.
Plusieurs ministres de la précédente équipe conservent cependant leur portefeuille dans le nouveau cabinet qui a pour particularité de ne compter aucun ministre délégué.
Parmi les principaux reconduits, figurent Mohamed Ali Bathily (Justice), Soumeylou Boubèye Maïga (Défense), Sada Samaké (Intérieur et Sécurité) et Mme Bouaré Fily Sissoko (Economie et Finances).

D’autres ministres ont été remerciés, dont Moussa Sinko Coulibaly, qui fut ministre durant la transition et avait été reconduit dans le gouvernement comme ministre de l’Administration territoriale après l’élection du président Ibrahim Boubacar Keïta. M. Coulibaly est remplacé par Cheikna Seydi Ahmadi Diawara qui dirige le nouveau ministère de l’Aménagement du territoire, de la Planification et de la Population.

Autres partants: Ousmane Ag Rhissa (ex-Environnement) et Abdoulaye Koumaré (ex-Equipement et Transport), un militaire qui, comme Sinko Coulibaly, fut aussi ministre durant la transition. Mountaga Tall, chef du parti Comité national d’initiative pour le développement (CNID), fait une entrée remarquée dans le gouvernement comme ministre de l’Enseignement supérieur tandis que Ousmane Sy, un ex-ministre sous le régime du président Alpha Konaré (2002-2012) est nommé ministre de la Décentralisation.

Les ministres chargés des Sports et de l’Economie numérique ont de nouveaux
chefs qui sont respectivement Housseïnou (bien H. selon la liste officielle) Amion Guindo, candidat battu à la présidentielle de 2013, et Mahamadou Camara, jusqu’alors directeur de cabinet du président Keïta.

La formation de ce nouveau gouvernement a lieu six jours après la nomination de Moussa Mara, qui s’est fixé plusieurs priorités dont la sécurité et la réconciliation, essentielles pour son pays qui sort d’une longue crise. "La sécurité de l’ensemble des Maliens là où ils se trouvent et sur l’ensemble du territoire national", est prioritaire, avait affirmé M. Mara mercredi, lors de la passation de pouvoir avec son prédécesseur Oumar Tatam Ly.
M. Mara a été nommé Premier ministre le 5 avril peu après la démission de

M. Ly, qui fut Premier ministre pendant un peu plus de sept mois. Dans sa lettre de démission dont l’AFP a obtenu une copie, M. Ly évoquait des "dysfonctionnements" et "insuffisances (...) dans la marche du gouvernement" qui réduisaient sa capacité d’action.
Le Mali a connu une profonde crise politico-militaire de 18 mois qui a commencé en janvier 2012, marquée par une offensive de rebelles touareg, un coup d’État et la prise de contrôle des régions du nord du pays par divers groupes armés dont des jihadistes liés à Al-Qaïda.

Ces jihadistes, qui avaient fini par prendre l’ascendant sur leurs ex-alliés sur le terrain, ont été chassés des grandes villes du Nord à partir de janvier 2013 par une intervention militaire franco-africaine toujours en cours. Ils demeurent cependant actifs dans ces vastes zones, où ils commettent des attaques à intervalles réguliers.
str-mrb/cs/abl

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